Le Partage des mondes dOlivier Grenson : la couleur de lespoir
" Le fascisme est partout dans le monde et partout les loups se bouffent entre eux. Mais le plus dangereux, c'est le loup qui se déguise en mouton, celui qui fait bonne figure pour que personne ne le remarque."
Le pouvoir de la fiction lie les peuples et se suscite le partage entre tous.
On dit souvent des choses absurdes et convenues, des phrases toutes faites sur l’espoir, l’instinct de survie, le flegme britannique ou le « fighting spiririt » mais quand la dernière petite lumière au fond se soit finit par s’éteindre, alors on sait que c’est terminé. Bon, vous allez trouver un peu fort, vous allez dire que j’exagère mais quand il ne reste rien, vous n’imaginez pas un instant croiser la route d’un ange. Et pourtant, malgré le chaos, le miracle ce jour-là, c’était cette petite fille perdue dans le brouillard au moment où il fallait rejoindre les abris.
Oui, les méchants, ceux qui veulent agrandir leur pays et écraser les autres. Un pays c’est comme un gâteau et la guerre c’est pour rafler le plus gros morceau. C’est pour ça qu’on crée des frontières, pour déterminer une fois pour toutes la part du gâteau. Elles désignent l’appartenance à un peuple, une ligne à ne pas dépasser, sauf qu’il y a toujours des gourmands qui veulent tout posséder.
La puissance de l’imaginaire et la magie des rêves nous permettent de créer des liens éternels et suscitent le partage entre tous.
Le chaos, c’est quand il fait noir jour et nuit. On espère revoir la lumière et les couleurs, mais elles ne semblent jamais revenir.
Le chaos, c’est quand les jours ne passent pas, quand il n’y a plus de lendemain.
Mais c’est aussi quand la chambre d’un enfant est sens dessus dessous, tout en désordre !
Elle n’avait pas encore 7 ans et elle avait compris que le monde des rêves nous aide à surmonter les moments difficiles, à apaiser nos craintes , à croire et à espérer.
Ben oui. Si on décide qu’il n’y a plus de frontières, le monde ne serait plus qu’un seul peuple et un seul pays et donc, plus de raison de faire la guerre.
Dire ses sentiments. Etre à l'écoute de ceux des autres. Voilà bien ce que personne n'a jamais fait autour de moi.
Toutes ces morts hantaient les jours et mes nuits sans sommeil.