De toute façon la journée se termina bien : le coucher de soleil rougissait la vigne, la cuve et les saules scintillaient; les étendues de la plaine avaient le calme et la poésie mélancolique de la steppe, ainsi que Cosima l'avait entrevue dans quelques nouvelles russes : mais le point central du paysage, le plus beau, était le pin solitaire dans lequel vibraient les flammes du soleil qui semblait s'y nicher comme un grand oiseau pourpre.