De retour à la maison, ma mère me l'a demandé sans atermoiements: quelque chose te tourmente? Dis-le-moi.
Non, rien.
Je me suis défendue, reprenant possession de cette rédaction où j'avais définitivement mis au pilori la jeune moi, l'enfance sans défense des jeux salubres, cette époque où je ne savais pas frapper et où j'attendais qu'Antonia me défende, où je courais la voir ou voir Mariano pour les informer des atteintes subies par ma petite personne garnie de mie de pain.
Mais peut-être que j'aurais dû hurler: c'est toi, c'est qui me tourmentes (...).