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Citation de ninamarijo


Rien n’existait plus que ce sentiment brûlant et indéfinissable envers Léna, qui l’avait envahi d’un coup, débordé, et l’avait fait rougir. Haine, douleur, honte, amour ? Tout à la fois ? Gleb ne quittait pas Lena des yeux (…) elle raconta la pièce et mit le disque. A « La mort d’Aase » ses yeux s’emplirent de larmes. Pendant « La danse d’Anitra » elle se mit à diriger imperceptiblement du bout des doigts. C’était un peu « La danse de Lena ». La danse, non, juste l’ombre d’une mimique, et à cause de cela c’était terriblement sensuel. Lena. Sa peau brune, ses cheveux aile de corbeau. Une princesse du désert. Elle leva un doigt : vous entendez ? les violoncelles et les contrebasses jouent en pizzicato – Quelle merveille ! Ses doigts firent le mouvement de pincer. Un ravissement. (…)
A la fin du cours elle lui demanda de rester… elle lui rectifia le col de sa chemise. Le doigt de Lena glissa doucement sur sa joue et une armée de fourmis commença à descendre le long de sa colonne vertébrale … Depuis lors la musicologie fut sa matière préférée.
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