Mes bonnes notes au lycée m'avaient confirmé que l'éducation ne servait pas à grand chose lorsque la misère et la déveine vous font la guerre. Je me retrouvais avec mes certificats sous les bras, la bouche sèche et une longue avenue grise et sale devant moi. Il fallait utiliser les gens et les choses avant d'être soi-même utilisé puis rejeté. Telle était ma devise de survie. Aramis l'avait bousculée avec un grand rire.