Elle étreignit un arbre à la manière d’un druide fou, comme le faisaient peut-être ses ancêtres, s’appuya contre l’écorce. Vaincue, elle se laissa glisser jusqu’à se retrouver assise par terre, sans desserrer son étreinte. Ses pleurs cessèrent et elle resta ainsi, désolée, son âme lui faisant l’effet d’une maison sur la falaise dont les propriétaires inconséquents auraient laissé portes et fenêtres ouvertes à la tempête.