Citation de Iboo
Fin des années soixante-dix. La Chine s'ouvre à l'Occident. Guo Jing est en visite culturelle à Montréal. L'université délègue son gauchiste de service. (indiquant lui-même) J'entre dans la salle à manger de son hôtel, je la vois. Je meure.
(...) Et là, pour faire mon intéressant, je plonge et je lui dis : "C'est extraordinaire tout ce qui se passe dans votre pays ! Si vous saviez à quel point on vous envie, votre révolution culturelle est tellement formidable !". Instantanément ses beaux yeux noirs se voilent et je comprends avec horreur qu'elle est en train de se dire : ou bien ce type est un agent provocateur de la C.I.A., ou c'est le plus gros crétin du monde occidental. Elle a opté pour la seconde hypothèse.
Elle avait vidangé du purin de porc pendant deux ans dans une ferme de rééducation par le travail, son père avait été assassiné, sa mère s'était suicidée, et voilà qu'un pauvre épais canadien-français, parce qu'il avait vu les films de Jean-Luc Godard et lu Philippe Sollers, trouvait la révolution culturelle "formidable". Dans le crétinisme on peut pas descendre plus bas.
(...) Et là, pour faire mon intéressant, je plonge et je lui dis : "C'est extraordinaire tout ce qui se passe dans votre pays ! Si vous saviez à quel point on vous envie, votre révolution culturelle est tellement formidable !". Instantanément ses beaux yeux noirs se voilent et je comprends avec horreur qu'elle est en train de se dire : ou bien ce type est un agent provocateur de la C.I.A., ou c'est le plus gros crétin du monde occidental. Elle a opté pour la seconde hypothèse.
Elle avait vidangé du purin de porc pendant deux ans dans une ferme de rééducation par le travail, son père avait été assassiné, sa mère s'était suicidée, et voilà qu'un pauvre épais canadien-français, parce qu'il avait vu les films de Jean-Luc Godard et lu Philippe Sollers, trouvait la révolution culturelle "formidable". Dans le crétinisme on peut pas descendre plus bas.
