« Faut lire des livres de son âge », rechignait parfois ma mère en me voyant plongée dans ces pavés. Je levais le nez de mes pages, la regardais et songeais que malgré ses dix années de scolarité elle ne dévorait que des magazines américains de romance comme True Story. Je repartais dans mon monde aux héros si complexes et aux mots si lumineux même lorsque je ne les saisissais pas.