AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Nastasia-B


On frappa à la porte du couloir, trois fois sèchement. Morelli avait tiré son automatique de sa poche avant même que le bruit eût cessé. Son regard fit rapidement le tour de la pièce.
- Alors ? fit-il d'une voix blanche.
- Aucune idée ! répondis-je en me redressant dans mon lit. C'est à toi qu'ils en veulent, continuai-je en désignant son arme dangereusement braquée sur moi.
Le sang me battait aux tempes et j'avais les lèvres sèches.
- Il n'y a pas d'échelle d'incendie, dis-je, en glissant un bras vers Nora, assis au bout du lit.
On tambourina de nouveau à la porte.
- Ouvrez. Police ! fit une voix forte.
Morelli se mordit la lèvre et ses yeux s'agrandirent.
- Salaud, dit-il doucement avec une sorte de commisération en faisant encore un pas vers moi.
Une clé tourna dans la serrure. J'envoyai Nora rouler à terre en la frappant de la main gauche ; l'oreiller que je lançai en même temps de la main droite sur le pétard de Morelli me parut sans poids ; aussi inefficace qu'une boulette de papier. La détonation fut assourdissante. Je sentis un choc au côté gauche, plongeai à bas du lit et empoignai Morelli par la cheville en l'entraînant dans ma chute. Nous roulâmes l'un sur l'autre. Il se mit à me marteler le dos avec son pistolet, puis je me libérai une main et cognai aussi bas que je pouvais.
Des hommes entrèrent et nous séparèrent.
Nora mit cinq bonnes minutes pour revenir à elle. Elle s'assit sur le lit, en se tenant la joue et regarda autour d'elle. Puis elle vit Morelli, menottes aux poings, debout entre deux inspecteurs. Il avait la gueule en compote. Les types l'avaient un peu travaillé, histoire de rigoler.

Chapitre VIII.
Commenter  J’apprécie          250





Ont apprécié cette citation (20)voir plus




{* *}