Les migrants, SDF et tutti quanti, fleurissaient dans tout Paris, tel un fleuve en crue que nulle barrière législative, moraliste ou protectionniste ne pouvait contenir. Le barrage avait cédé depuis longtemps et, pas plus qu’à la prolifération des dealers de coke dans les quartiers oubliés, nul n’y pouvait rien. Je déplorais profondément cet état de fait mais n’avais, hélas, pas de solution clef en main à proposer. Sinon à en prendre un ou deux sous mon toit. Ce à quoi je n’étais pas encore prêt, je l’avouais sans détour.