J’ai passé mon enfance sans pouvoir échapper au désert et au sable, sans connaître d’autres arbres que les palmiers… C’est beau, quand même, une palmeraie ! Mais, à huit ans, je finissais par m’imaginer que la terre n’était qu’une planète de dunes, quand mon père dut accepter pour garnison une grande ville des Alpes.