Tu es entre la vie et la mort.
Ce n'est pas vrai, il n'y a plus d'entre-deux, de marge de manoeuvre. Cette phrase était valable il y a trois ans, à la même époque, mars-avril, quand ton intestin s'est crispé au point de mettre ta vie en péril. Aujourd'hui, non. La maladie opère, plus discrètement mais son travail de sape est impeccable. Tu n'es plus entre la vie et la mort, tu quittes la vie, tu te diriges vers la mort, inéluctablement. Aucune prière ne changera le cours des choses.