"L'arbre ne nous montre rien de ce qui l'anime intimement. Il ne possède nul organe vital à travers lequel nous pourrions le tuer d'un simple coup de couteau. Le transport de mon sang s'opère dans la nuit de mon corps comme celui de la sève dans le pommier qui me fait face quand j'écris. Mon sang, j'y songe seulement quand je me blesse ou lorsqu'il me coule entre les jambes. La soif de l'arbre, je la reconnais ; la mienne jamais ne s'étanche."