Un essaim de « grosses têtes », ribambelle de petits géants agiles aux bras tourbillonnants, surgit alors sur l’arène. Elles se mirent à danser et tournoyer frénétiquement pour la plus grande joie du public, notamment des enfants, ravis de pouvoir enfin faire pleuvoir à pleines mains les confettis qui débordaient de leurs poches.
Bigarrés et grimaçants, les masques s’en donnaient à cœur joie, toisant de leurs traits grotesques le public amusé, tandis que tout au bout de la place, des dizaines de silhouettes burlesques s’apprêtaient à remonter le géantdrome : le grand cortège des géants du monde venait de commencer.