Clodagh les détestait, ces pleurs, si intenses, si déconcertants. Tout comme elle détestait ce qu’ils révélaient sur la mère qu’elle était. Elle se rappelle avoir regardé le visage contorsionné de son fils et regretté que les enfants n’aient pas été tués. Elle avait vingt-deux ans, sa vie aurait été infiniment plus simple si elle n’avait eu personne à charge, si elle avait pu plonger dans la rivière, la laisser l’emporter à la mer.