C’est très difficile, Tom, de pleurer en silence. Au début on suffoque, on croit qu’on va s’étouffer, puis on s’habitue et on arrive à laisser couler les larmes sans que le moindre son ne sorte de la bouche. Cet entraînement au seuil de la vie – j’avais alors neuf ans – me sert tous les jours pour ici.