Le discours du Front national ne peut pas être caricaturé en simple racisme antiarabes. Sa défiance envers l’immigration maghrébine porte la marque de la guerre d’Algérie, où il y avait - vu de l’armée française - les bons et les mauvais Arabes : les fellagas et les harkis. Jean-Marie Le Pen s’inscrit dans ce regard et ne rate jamais une occasion de rendre un hommage ému aux harkis. Tout comme son ami Ahmed Djebbour, député de confession musulmane élu sous l’Algérie française.