Lorsque je range ma robe de mariée dans l'armoire avec mon trousseau, je repense à la femme qui, en jouant à cache-cache le jour de son mariage, s'est dissimulée au grenier dans une vieille malle qu'elle n'a jamais pu rouvrir. Elle y est restée prisonnière jusqu'à sa mort. Les gens la croyaient enfuie quand, des années plus tard, une domestique trouva son squelette, en robe blanche, recroquevillé à l'intérieur de cet espace sombre. Les mariées ne s'en sortent jamais bien dans les histoires. Et les histoires laissent pressentir le bonheur avant de le souffler comme une bougie.