Citations de Carina Rozenfeld (237)
Il faut que je me rappelle quelque chose de vital... Je crois que cela va être long, alors je m'assieds au bord de l'eau.
-Oh que si, Mia, je vais te toucher, t'aimer, te chérir comme personne ne l'a fait avant, pas même ton minable libraire.
Il se réveilla en sursaut, avec la sensation que deux épées chauffées au rouge s'enfonçaient dans son dos.(...) Sa peau tirait comme si elle se déchirait, lui donnant l'impression que les os de ses omoplates allaient jaillir. Un hurlement de douleur menaça de franchir ses lèvres sèches, mais il serra les dents pour retenir son cri.
Vivre, sentir, partager était devenu une sorte de maladie honteuse dont l'humanité se protégeait de plus en plus.
Plus de contacts humains. ils étaient devenus tellement rares que Jethro se demandait à quand remontait la dernière fois où il avait parlé à quelqu'un d'autre que sa fille. Il avait tenté de rencontré une femme, en ligne, mais elles utilisaient toutes des avatars, ou alors elles étaient tellement transformées qu'elles n'avaient plus rien d'humain, de l'avis de Jethro.
— Tu es revenue, murmura-t-il à mon oreille.
Des larmes perlèrent à la lisière de mes paupières quand il prononça ces mots et, sans réfléchir, je lui demandai :
— Où ça ?
— Chez toi…
Une onde de plénitude m’envahit. Une certitude. Oui, j’étais revenue chez moi. Le monde se rétrécissait pour devenir une simple bulle dont nous étions le centre. Rien d’autre n’existait.
La soie étoilée de la nuit nous enveloppa entièrement, alors que nous savourions nos retrouvailles, attentifs à la musique de nos cœurs…
Source : difunkychronicles.com
La soirée était encore douce, le ciel voilée se parait de la rivière argentée de la Voie lactée qui le traversait avant de sombrer derrière l’arrondi de la Terre.
Eidan leva la tête et la contempla un instant.
— Tant d’étoiles, certaines qui sont déjà mortes depuis longtemps.
Il m’attira contre lui, comme si cette pensée le rendait très triste et qu’il avait besoin de réconfort. Me serrant étroitement, il posa un baiser sur le haut de ma tête. Je fermai les yeux, me laissant bercer par sa chaleur, le rythme régulier de son souffle.
— On dirait que l’univers pulse en toi, murmurai-je.
— Il pulse en nous.
— En nous ?
— Nous sommes la vie. Nous sommes liés, Anaïa.
Source : difunkychronicles.com
— Ta main, murmurais-je d’une voix rauque.
Il la tourna vers lui.
— Il est complet, maintenant. Il ne l’était pas, tout à l’heure…
— Toi aussi ? Toi aussi ?
J’étais trop abasourdie pour réfléchir correctement.
— Bien entendu, Anaïa, je t’ai dit que nous sommes liés, depuis toujours. A et E. Anaïa et Eidan. Amour et Éternité.
Source : difunkychronicles.com
Ces derniers temps, entre Zadimus et Diomède, le garçon avait compris une chose : les gens n'étaient pas totalement méchants ni totalement gentils. Leurs personnalités se déclinaient en une infinité de teintes allant du blanc au noir, en passant par un dégradé de gris.
Arthur savait qu'il n'allait pas changer de point de vue instantanément, juste parce que a vérité avait éclaté aujourd'hui, mais essayer de comprendre les gens permettait de mieux les connaître et les connaître signifiait ne plus avoir peur d'eux.
C'était juste un instinct, une intuition, mais ce sentiment ne faisait que grandir en lui. Entre l'attitude de Charles et la remarque que Diomède avait faite à propos de son père, le garçon comprenait que quelque chose d'important allait lui être révélé aujourd'hui.
« Elle refusait de mettre entre parenthèses ce combat auquel on l'avait forcée à prendre part. Elle était un ange mécanique, et elle avait été formée pour défendre les siens. C'est ce qu'elle comptait faire. Jusqu'au bout. »
Dire qu'elle avait quitté sa vie dans la capitale bruyante, colorée, passionnante, toujours en mouvement, pour ce lieu sombre et vide... Dire qu'elle avait laissé derrière elle son école, ses amis, ses activités pour se retrouver coincée au sommet d'un mont super moche, dans un manoir super lugubre, et, de surcroît, en ruine...
« Parfait. Je t'ai envoyé un texto, ton grand-père m'a donné ton numéro, afin que tu aies mes coordonnées. S'il y a le moindre problème, tu m'appelles, tu me bipes, je suis là pour t'aider. Tu vas faire partie de mon escadron d'anges et, crois-moi, je prends soin des miens. »
« Non, ne t'inquiète pas, ce sont nos soldats qui rentrent de mission. Tu vas faire la connaissance de nos anges mécaniques, Alix. Et bientôt, tu en seras un toi aussi, comme l'a été Éloi, et mon père, et tellement d'autres, qui sont là pour protéger notre monde de l'invasion des gargouilles… »
Alix avait à nouveau l’impression de flotter dans un songe qui n’avait ni queue ni tête. Elle avait eu la sensation de reprendre le dessus face aux événements qui s’étaient déroulés depuis moins de vingt-quatre heures, mais à nouveau, elle perdait pied. Elle n’était qu’une poupée sans volonté, une marionnette qu’on manipulait pour lui faire faire des choses qu’elle ne comprenait pas, dont elle ne voulait pas vraiment.
Elle eut une pensée pour sa famille qui ignorait dans quelle histoire épouvantable elle avait été embarquée, ainsi que pour Maëlle, qui ne la verrait pas sur les bancs des amphithéâtres à la rentrée. Son cœur se serra en repensant à tout ce qu’elle allait manquer : les sorties d’école de Sandro, les délires avec Maëlle, les films qu’elles s’étaient promis d’aller voir ensemble… Le quotidien normal qui s’effaçait face à une réalité nouvelle et cruelle.
Olivia avala son jus de pomme et regarda sa petite bande bigarrée, tous différents, et pourtant si semblables : des enfants qui voulaient s'amuser et profiter de la vie.
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Derrière, il faisait complètement noire. Olivia sortit son téléphone et alluma la torche. Arti, quant à lui, inspira bruyamment, prit un peu de volume et d’un seul coup, ses trois yeux s’allumèrent tels les phares d’une voiture. – trop bien, murmura Olivia en rangeant son téléphone dans sa poche. L’éclairage prodigué par son ami était bien plus efficace que la lumière de son appareil. Ils firent quelques pas à l’intérieur du passage. La porte se referma derrière eux en grinçant lugubrement.
Citation choisie par Wonder Woman
« La route ruban gris sinuait à flanc de colline sous un ciel sombre et bas, était cerné par ce qui semblait être une forêt ». Page 1
Izmael
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