Citations de Brittainy C. Cherry (2250)
Personne ne devrait se sentir seul en étant amoureux.
Ce qu’il y a de plus dur quand vous perdez quelqu’un que vous aimez, c’est que vous vous perdez aussi vous-même.
J’ai le coeur brisé, putain! Je veux dire, pourquoi est-ce que quelqu’un peut faire faire ça? Pourquoi les gens tombent-ils amoureux si ça veut dire qu’ils courent le risque de ressentir ça? Qu’est-ce qui cloche chez les humains? LES HUMAINS SONT COMPLÈTEMENT MALADES ET TORDUS, PUTAIN! Je veux dire, je comprends – c’est bon, tu sais? D’être amoureux, d’être heureux. […] Mais ensuite, quand quelqu’un tire ce tapis magique sous les pieds, il entraîne tous ces bons sentiments, tout ce bonheur avec lui. Et ton coeur? Il se brise. Il vole en un million d’éclats et te laisse hébété, à contempler ses morceaux d’un regard vide, parce que toute ta liberté de pensée, toute la raison qui dominait ta vie jusque-là ont disparu Tu as tout laissé tomber pour cette connerie qu’on appelle l’amour et maintenant tu es complètement détruit
La voix de Tristan tremblait, tout comme son corps. Ce n’était plus à moi qu’il parlait. Nous étions tous les deux plongés dans notre propre monde de souvenirs des petits détails, mais même si nous étions séparés l’un de l’autre, nous réussissions d’une certaine façon à ressentir de la compassion l’un pour l’autre. Les solitaires se reconnaissent souvent. Et aujourd’hui, pour la première fois, je commençai à voir l’homme qui se cachait derrière la barbe.
- Parfois, je me dis que les souvenirs des petites choses sont pires que les autres. Je peux supporter de me rappeler son anniversaire ou le jour de sa mort, mais les petits détails, comme la façon dont il tondait la pelouse ou le fait qu’il ne lisait que les bandes dessinées dans le journal, ou qu’il ne fumait jamais qu’une cigarette le soir du nouvel an…
- Ou la façon dont elle laçait ses chaussures, ou sautait par-dessus les flaques d’eau, ou dessinait toujours un coeur du bout du doigt dans la paume de ma main…
- Vous avez perdu quelqu’un, vous aussi ?
- Ma femme.
Je la vénérais.
Je la chérissais pour tout ce qu’elle était et pour tout ce qu’elle n’était pas. Je la chérissais dans l’ombre comme à la lumière. Je la chérissais en fanfare, je la chérissais en chuchotant. Je la chérissais quand nous nous battions, je la chérissais quand nous étions en paix.
Je me demandais si je pourrais habiter ici quelque temps ? Parce que je suis toujours perdu. Je continue à errer. Mais je ne pense pas que je puisse continuer seul. J’ai juste besoin de… heu… j’ai juste besoin de mon papa et de ma maman pendant quelque temps, si vous êtes d’accord.
C’est dans ce moment de silence que je sus. Je l’aimais. Je l’aimais tellement. Ça n’avait plus rien d’un rêve ni d’une simple idée.
L’espace d’un instant, faisons comme s’ils avaient raison. Faisons comme si au bout du compte, nous serons malheureux. Mais aussi longtemps que l’air entrera et sortira de mes poumons (...), jusqu’à mon dernier souffle, je me battrai pour toi. Je me battrai pour nous.
Les gens disent des tas de choses et donnent des tas de conseils sans qu’on le leur demande, sur la façon de mener son deuil. Ils te disent de ne pas avoir de relations pendant des années, de laisser passer du temps, mais justement en amour, le temps n’existe pas. La seule chose que l’amour puisse compter, c’est les battements de ton cœur. Si tu l’aimes, ne t’impose pas d’interdits. Autorise-toi de nouveau à éprouver des sentiments.
À chaque seconde. De chaque minute. De chaque heure. De chaque jour.
Sur ce, Faye s’éloigna rapidement, semblant beaucoup plus heureuse, elle qui était en larmes il n’y avait pas si longtemps. Parfois, un cœur brisé a seulement besoin d’un sac de merde et d’un peu de feu.
Tu connais ce lieu situé juste à la frontière entre le rêve et le cauchemar ? Ce lieu où demain n’arrive jamais et où hier ne fait pas souffrir ? Le lieu où ton cœur bat à l’unisson avec le mien ? Où le temps n’existe pas et où il est facile de respirer ?
C’est là que je veux vivre avec toi. TC
Je ne savais pas que c’était possible. Je ne savais pas que les morceaux d’un cœur brisé pouvaient encore battre d’amour.
Je pensais que j’avais le temps, mais parfois, le lendemain ne vient jamais et il ne te reste plus que les souvenirs d’hier.
Montre-moi cette partie de toi que tu essaies de garder enfouie au fond de toi. Montre-moi ce qui te fait le plus souffrir. Je veux voir ton âme.
– Soit dit en passant, je ne pense plus que vous soyez un sombre crétin, alors, dans quelques semaines, nous allons faire une fête pour l’anniversaire de Liz et vous êtes invité. Ce sera juste histoire de la faire danser sur les bars et de se libérer un moment des démons qui la tourmentent, et je vous donne entière permission de toucher son vagin ce soir-là.
Je me mis à rire.
– C’est très gentil de votre part.
Elle sourit.
– Que voulez-vous, je suis une véritable amie.
Il se produit un étrange phénomène chez les personnes les plus saines d’esprit quand on s’attaque à leurs enfants : elles se transforment en un animal qui ferait tout et n’importe quoi pour protéger ses petits contre les loups qui les menacent. Je n’étais pas fière de ce que j’avais dit à Susan, mais au fond de moi, je ne regrettai pas un mot.
On avait tous le droit d’avoir au moins un ou une amie en qui avoir confiance et à qui pouvoir confier ses secrets et ses peurs. Sa culpabilité, son bonheur. On avait tous le droit d’avoir une personne qui vous dirait, en vous regardant droit dans les yeux : « Ne change rien. Tu es parfait, avec tes cicatrices et tout.»
Quelque part, je regrettai de lui avoir donné les piles, mais en même temps j’étais heureuse de l’avoir fait, parce que sa réaction prouvait qu’il respirait toujours.
Parfois, ce qu’il y a de plus difficile quand on doit vivre sans les êtres qui nous sont chers, c’est de penser à respirer.