Dieu que je déteste entrer en détention, sentir derrière moi les portes qui se ferment, attendre, dans un parloir, l’arrivée d’un homme que l’on vient de fouiller, lire dans ses yeux l’estime qu’il me porte et l’espoir que je lui donne – faux espoir, la plupart du temps, d’ailleurs. Je déteste encore plus le quitter, sur une poignée de main, et ressortir à l’air libre. Et je hais devoir cacher ces sentiments et garder un visage impassible.