AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Partemps


Examinons un instant cette morale du travail de façon franche et
dénuée de superstition. Chaque être humain consomme nécessairement au cours de son existence une certaine part de ce qui est produit
par le travail humain. Si l’on suppose, comme il est légitime, que le
travail est dans l’ensemble désagréable, il est injuste qu’un individu
consomme davantage qu’il ne produit. Bien entendu, il peut fournir
des services plutôt que des biens de consommation, comme un médecin, par exemple ; mais il faut qu’il fournisse quelque chose en échange du gîte et du couvert. En ce sens, il faut admettre que le travail est
un devoir, mais en ce sens seulement.
Je n’insisterai pas sur le fait que dans toutes les sociétés modernes,
mis à part l’U.R.S.S., beaucoup de gens échappent même à ce minimum de travail, je veux parler de ceux qui reçoivent de l’argent par
héritage ou par mariage. Je pense qu’il est beaucoup moins nuisible de
permettre à ces gens-là de vivre oisifs que de condamner ceux qui travaillent à se crever à la tâche ou à crever de faim.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}