"Dieu est humour" - B. Peyrous et M.A. Pompignoli .
http://www.editions-emmanuel.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=136 -"Dieu est humour", de Bernard Peyrous et Marie-Ange Pompignoli - paru aux Editions de l'Emmanuel.
[L'effusion de l'esprit] c'est comme si l’on avait entendu parler d’une personne qu’on estime, mais qu’on n’a encore jamais vue. Et un jour on rencontre cette personne et on tombe éperdument amoureux d’elle. La relation change bien évidemment de nature et de forme.
Un soir, Christophe (cinq ans) fait sa prière avec sa grand-mère dans sa chambre quand sa maman qui n’est pas croyante, passe dans le couloir. Il l’appelle et lui dit :
-Tu sais maman, c’est très facile de téléphoner à Jésus !
Sa maman, un peu sceptique, lui répond :
-Ah bon, et tu connais son numéro ?
-Mais oui, dit Christophe, c’est : Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit…
Un couple de Parisien décide de partir un long week-end à la plage et de descendre au même hôtel qu’il y a vingt ans lors de leur lune de miel ; mais au dernier moment, à cause d’un problème au travail, la femme ne peut prendre son jeudi. Il est donc décidé que le mari prenne l’avion le jeudi et sa femme le lendemain. L’homme arrive comme prévu et après s’être installé dans la chambre d’hôtel, il se rend compte qu’il y a un ordinateur avec connexion à internet. Il décide alors d’envoyer un courriel à sa femme, mais il fait une erreur en écrivant l’adresse, sans se rendre compte. Pendant ce temps, une femme rentre des funérailles de son mari mort d’une crise cardiaque. La veuve consulte sa boîte aux lettres électronique pour voir s’il y a des messages de condoléances de sa famille ou de ses amies. C’est ainsi qu’à la lecture du premier d’entre eux, elle s’évanouit.
Son fils entre dans sa chambre et trouve sa mère sans connaissance. Il l’a ranime et regarde l’écran que lequel est affiché le message suivant :
A mon épouse bien-aimée.
Sujet : je suis bien arrivé.
Ma chérie
Tu seras certainement surprise de recevoir de mes nouvelles maintenant et de cette manière. Ici ils ont des ordinateurs et tu peux envoyer des messages à ceux que tu aimes. Je viens d’arriver et j’ai vérifié que tout était prêt pour demain vendredi quand tu viendras me rejoindre. J’ai hâte de te revoir. J’espère que ton voyage se passera aussi bien que le mien.
PS : il n’est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements, il fait une chaleur d’enfer ici.
Sincèrement.
Sam est un Afro-Américain qui vit dans un État du Sud des États-Unis. Sa mère est malade, et il voudrait aller à l’église pour faire brûler un cierge. Mais sur la porte de l’église, le Ku Klux Klan a affiché un avis : « Interdit aux chiens et aux Noirs. » N’osant passer outre, Sam repart donc chez lui. Il fait alors une prière à Dieu pour lui expliquer qu’il n’a pas pu entrer dans l’église. Dieu lui répond alors : « Tu sais, dans celle-là, Moi non plus, je n’entre pas. »
Un étudiant en philosophie écrivit en grosse lettres sur des murs de la faculté : « Dieu est mort … signé F. Nietzsche un autre étudiant qui passait par là fut scandalisé par cette phrase et il écrit juste en dessous : Nietzsche est mort. Signé Dieu !
Un homme va visiter le paradis, par privilège spécial. Saint Pierre lui montre tout, et au moment de partir, notre homme aperçoit à l’entrée du paradis un magasin. Il entre et voit un ange au comptoir. Il lui demande :
« Qu’est ce qu’on peut bien acheter ici ?
-Tout ce que vous voulez….
- Ah ? Eh bien ça tombe bien, parce que moi je voudrais la paix dans la monde, je voudrais que tout le monde mange à sa faim, qu’il n’y ait plus de gens qui souffrent, que les chrétiens se réconcilient, que l’Église soit plus accueillante, que ……
-Hep ! Attendez ! dit l’ange. Vous ne m’avez pas laissé finir…. Ici, on ne vend par les fruits, on vend que les graines…….
Deux hommes meurent et arrivent au paradis. »
De quoi êtes-vous morts ? dit saint Pierre.
-de joie, dit le premier.
-de froid dit le second.
-Ah, reprend saint Pierre, racontez-moi ça.
-Eh bien, dit le premier, je croyais que ma femme me trompait. J’arrive à l’improviste à la maison où je croyais trouver le coupable. J’ouvre toutes les portes, je regarde dans les placards, je vais à la cave, je fouille tout, rien. Alors j’en meurs de joie !!
-Ah bon dit Saint Pierre. Et vous, dit-il à l’autre, comment êtes-vous mort de froid ?
-Cet imbécile a oublié de regarder dans le congélateur !
Dans une église’, deux araignées se réveillent de leur long sommeil hivernal. Elles se racontent comment elles ont passé leur hiver.
La première de dire :
« C’était affreux : j’ai passé l’hiver près de la cloche et j’ai été réveillée tout le temps, ça sonnait toutes les heures…. J’ai une tête, ma pauvre… Vivement l’hiver prochain ! Et toi ?
-Moi, superbe ! Pas une seule personne ne m’a embêtée, j’ai pu dormir tout l’hiver durant !
-Formidable, mais tu étais où ?
-Dans le fond de l’église, dans le tronc des pauvres ….
Le grand leader socialiste français était anticlérical. Un jour, à la Chambre des députés, il a une algarade avec un prêtre député, le chanoine Desgranges, réputé pour la force de ses réparties.
Jaurès lui dit :
« Citoyen, parlez-nous de la chasteté des prêtres !
-Citoyen, lui répond Desgranges, parlez-nous de la fidélité des maris ! »
Une partie des députés a baissé le nez, l’autre a éclaté de rire, et l’affaire s’est arrêtée là.
AVERTISSEMENTS
1. Un prêtre et un rabbin sont postés au bord de la route et ils tiennent un panneau :
« LA FIN EST PROCHE ! ABANDONNEZ LE MAUVAIS CHEMIN TANT QU’IL N’EST PAS ENCORE TROP TARD ! »
Les gens passent à côté sans même faire attention. Un homme seulement s’écrie :
« Arrêtez vos avertissements, vous n’arriverez à rien ! »
Le prêtre s’adresse au rabbin :
« Peut-être devrait-on écrire simplement : “Attention, le pont s’est effondré” ? »
2. Un prêtre déclarait sévèrement à une personne qui disait sans cesse des horreurs sur son prochain :
« Surtout ne vous mordez jamais la langue : vous mouriez empoisonnée ! »
3. Le même parlant d’un journaliste qui disait sans arrêt du mal du pape à la télévision :
« Il est grand le mystère de la mauvaise foi ! »
4. Un homme se fait construire une taverne juste en face du cimetière. Pour faire sa publicité, il place une enseigne disant :
« Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, on est mieux ici qu’en face. »
Voyant cela, le curé place lui aussi une enseigne à l’entrée du cimetière. On pouvait y lire :
« Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, tous ceux qui sont ici viennent d’en face ! »