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Citation de leslecturesdeVal


Qui ose déranger les gens, un lundi midi, pendant le déjeuner?Moi, je suis pas là, s’auto-convainc Ferdinand. On insiste. À la porte, deux coups supplémentaires d’une longueur interminable se font entendre. Ferdinand pousse un grognement. Il se lève tout doucement de sa chaise, chausse ses patins et glisse vers la porte. En se baissant vers l’œilleton pour identifier le malotru : personne ! Tout ça, pour ça, pense Ferdinand. Déranger les gens pour fuir comme un lapin. Ferdinand est encore appuyé contre la porte, l’œil inquisiteur, quand on sonne à nouveau. Qu’est-ce que c’est que cette blague ? Ferdinand ouvre violemment la porte. Là, sur le paillasson, une petite fille. Toute frêle, en salopette et pull marinière, la fillette lève la tête pour croiser le regard de Ferdinand. Elle n’a pas le temps d’ouvrir la bouche que Ferdinand l’arrête : « C’est pas la peine de te fatiguer, petite. J’ai déjà mon calendrier. Passer après janvier n’est pas très fute-fute». Il referme la porte quand une chaussure taille 34 en bloque la fermeture. Stupéfait, Ferdinand voit la petite entrer chez lui et s’installer dans la cuisine. Ferdinand, bouche bée, se retourne et l’interpelle :
— Non, mais qu’est-ce que tu crois que tu fais, là. Je rêve ! Sors de chez moi, gamine. Illico !
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