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Citation de Mimimelie


C’était une matinée brumeuse de juilet. Je transpirais et me sentais légèrement hébété –pas seulement par l’architecture de la Gare du Nord, que je ne connaissais pas, mais parce que c’était Pais, enfin. Paris ! Je ne savais pas que Modigliani n’y serait plus, puisqu’il était mort voilà trois ans. Encore moins pouvais-je imaginer que Chaïm Soutine, qui m’avait précédé ici de Lituanie d’une quinzaine d’années – et dont j’avais entendu parler même là-bas – allait devenir un ami ; ni que je serais plus intime encore avec une douzaine de peintres plus renommés que lui, que je ne connaissais pas encore en cette année 1926. Mais je savais, comme tout peintre en Europe, que Paris était notre capitale. Les galeries, le public, les professeurs, les critiques, les sujets… et pardessus tout, les grands peintres étaient là. Paris représentait « la Mecque » de chacun des aspirants peintres que j’avais rencontrés partout en Europe centrale. J’avais rêvé de ce moment depuis que je connaissais la différence entre Renoir et Rouault.
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