Depuis qu’elle parle de sa jeunesse, l’apparence de la reine se transforme. On dirait qu’elle se plonge dans une rivière dont elle sort, à chaque fois, rafraîchie. Son buste se redresse, ses hanches sont plus souples.
Elle marche, comme avant. Dans une sorte d’allégresse ; à larges et rapides enjambées, survolant presque le sol ...