L’un des maux les plus graves de notre époque, dont dépendent beaucoup de nos tristesses et de nos apathies, est le fait que nous ne croyons plus à grand-chose, comme le disait déjà Jean d’Ormesson. Que personne ne croit plus à rien sauf, paroxysme de la solitude, à lui-même. L’avenir a cessé d’être une invitation et une surprise et la vie est devenue une lente marche sans ancrage intérieur jusqu’au dernier de nos jours.