Mais non, tu ne ris pas. Tu courbes l’échine. Il y a le « grosse pute », bien sûr, qui compte aussi parmi ses compliments préférés et qui te blesse doublement parce que tu as toujours voué le plus grand respect aux prostituées. Sans oublier le chapelet des noms en « asse », qui te cinglent plus fort encore. Les « pétasse », « pouffiasse », « radasse », « connasse », « feignasse » et autres « grognasse ». Il en choisit généralement un, qu’il martèle jusqu’à plus soif. Tu en attrapes la nausée. Pas lui. C’est comme si l’appétit lui venait en insultant.