Alors, les vendredis j'allais jusqu'à la clôture de fils barbelés et je regardais devant moi : le clocher du village qui ne sonnait plus, le ruisseau qui ne chantait plus, les corbeaux qui ne croassaient plus, les moutons qui ne bêlaient plus, même les chiens de gardes rapportés d'Allemagne étaient aphones. C'était triste. C'était à pleurer. C'était beau comme une catastrophe.