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Citation de gill


Ils n'étaient plus que trois dans l'abri, trois sur toute l'humanité qui avaient survécu aux fatales bandes jaunes. C'était le grand Kirth Labbery lui-même qui avait édifié cet abri avec son merveilleux système d'air conditionné (non parce que son génie scientifique lui avait laissé prévoir la venue de l'élément léthal, l'agnoton, et la fin de la race humaine, mais parce qu'il souffrait de démangeaisons).
Vyrko était donc assis là, relatant avec minutie l'anéantissement de la race humaine, d'abord comme un récit scientifique et précis, pour l'édification des générations futures (s'il y en a jamais, se disait-il amèrement) puis ensuite comme une ode, un poème épique à l'homme qu'il n'espérait jamais voir atteindre la perfection, mais pour lequel il vivait.
Les longs cheveux dorés de Lavra tombaient sur ses épaules. Assez curieusement, leur parfum le gênait quand il travaillait au récit historique et l'inspirait quand il passait au poème...
(extrait de "Point de transfert" d'Anthony Boucher)
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