Ce sont trois potes, trois garnements qui inventent des tours pendables plus vite que leur ombre, qui n'ont finalement que de mauvaises idées... mais qu'ils trouvent super bonnes quand ils les énoncent. Malheureusement leurs plans ne se terminent jamais comme ils le devraient.
Sur base d'une lecteur qui les marque, ces trois gamins qui préfèrent l'école buissonnière choisissent leur nom... ils seront les Cavaliers de l'Apocadispe... et que vogue la galère... et des galères, il y en a.
C'est drôle. Clairement. Le développement de chaque gag en 4 planches permet de gérer les effets, de faire monter la sauce et de créer des gags plus élaborés que le pipi-caca très conventionnel dans ce genre de BD.
Quant à maîtriser la situation... hum... les choses ne sont pas vraiment aussi simples, n'est-ce pas? J'aime qu'un plan se déroule sans accroc, disait Barracude dans L'Agence Tout Risque... Eh bien c'est pareil ici.
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Difficile de me prononcer sur cette BD . Je ne connaissais pas du tout , donc je me suis lancé dans la lecture en ne sachant pas vraiment vers quoi je me dirigeais .La lecture a été en dent de scie : me laissant tantôt de marbre , tantôt amusée par les gags. Si je fais le bilan je suis plutôt 50/50 .Si j'ai l'occasion , je lirais le second tome pour voir ce que ce dernier donne et s'il me fait permet de mieux trancher mon ressentit.
Commenter  J’apprécie         20 ![Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr.. par Libon Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..](/couv/cvt_Les-Cavaliers-de-lapocadispe-tome-1--Maitrisent-_202.jpg)
C'est l'histoire de trois enfants qui se sont appelés « les cavaliers de l'apocadispe » et qui adorent faire des bêtises en essayant de se faire le moins gronder possible. Ils font des bêtises à l'endroit qu'ils veulent, comme à la forêt, dans un musée, ou dans le car. Lors d'une sortie scolaire, on peut remarquer qu'un des trois enfants dessine un zizi sur la Joconde ! A l'école quand ils balancent une gomme dans la tête du professeur et que personne ne veut se dénoncer, c'est toute la classe qui prend trois mois de colle ! Mais nos trois cavaliers arrivent à s'échapper en toute discrétion et vont se réfugier dans un endroit abandonné... Quelle bêtise vont-ils encore inventer ?
J'ai aimé ce livre car on voit que c'est une bd humoristique. on utilise beaucoup de second degré c'est pour ça que c'est une bd très plaisante à lire. Je vous conseille ce livre.
D.L
Dans différents lieux comme l'école, la forêt ou le musée, trois amis qui ont décidé de s'appeler Les Cavaliers de l'Apocadispe font plein de bêtises !
Ils font toujours des idioties qui leur retombent dessus, ils ne sont pas malins. Leurs aventures assez drôles vont de faire vomir leurs camarades lors d'une balade en car à dessiner un zizi sur l'oreille de la Joconde lors d'une visite au Louvre … C'est une BD humoristique avec de belles illustrations.
Ce livre m'a plu car il est amusant. Il y a des bêtises qui sont plus drôles que d'autres, j'ai préféré la bêtise dans le musée quand il dessine sur la Joconde. C'est une bande-dessinée qui est facile à comprendre, marrante et qui m'a procuré de la joie à sa lecture.
K.M
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J'ai commencé à lire cette série à partir du tome 2, il était temps que je découvre ce premier tome. Et je me suis encore bien bidonné ! le dessin est très expressif, dynamique, vivant, coloré, les récits comportent plusieurs niveaux d'humour, même si le burlesque saute aux yeux, il y a des fous rires garantis pour tous les âges, pour tous les lecteurs. Les trois garnements sont formidables, ils cultivent l'art de la mauvaise idée avec un talent inégalable, souvent à leurs dépends. à chaque nouvelle idée on s'imagine que ça va finir mal et à chaque fois, c'est encore pire que ça. Les caractères sont bien étudiés, Ludo, c'est souvent lui qui a les idées, Jé serait plutôt du genre à se laisser entraîner, et Olive n'a aucune notion du danger. Les Cavaliers de l'Apocadispe maitrisent la situation, en réalité, ils en sont très loin, et c'est tant mieux pour nos zygomatiques.
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Pas grand-chose à dire : j’adore Libon.
Les histoires ont beau être simplement tracées (sur une idée bête et basique, les trois potes vont faire des bêtises...), ça me réjouit toujours autant de me plonger dans cet univers décalé, plein d'humour, avec un dessin simple mais super efficace et expressif.
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Olive, Jé et Ludo sont trois amis, trois enfants qui partagent leurs jeux, leurs goûts et surtout leur malchance. Il ne sont pas très futés, pas très courageux non-plus, et la catastrophe n’est jamais loin. Libon fait dans la loufoquerie, la bêtise. J’aime ses personnages perdus, décalés, losers attachants. Le trait est rond, expressif et burlesque, les couleurs vives animent les histoires, le recueil est constitué de plusieurs récit en quatre pages minimum. Ma préférée :“Le Cirque” m’a fait me tordre de rire.
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Une BD d'humour jeunesse qui fonctionne bien. Les aventures de ces trois amis qui enchaînent les bêtises toutes plus absurdes les unes que les autres sont drôles. Le pari est selon moi réussi.
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Olive, Jé et Ludo ne sont pas des lumières, et les catastrophes semblent les attirer particulièrement. Le dessin de Libon est très expressif, simple, au trait épais, très coloré, et il accentue le burlesque pour le rendre encore plus drôle. Nos trois larrons n'ont vraiment pas l’air de héros, ils sont patauds, maladroits, trouillards et choisissent plutôt les mauvaises idées que les bonnes. Ils ne sont vraisemblablement pas doués pour l’aventure, et pourtant, ils s’obstinent, où elle leur tombe dessus, alors qu’il ne vaudrait mieux pas. Il leur en arrive des déboires, et moi, je dois être un peu sadique parce que je me suis marré à m’en décrocher la mâchoire. Mais ce n’est pas grave parce qu’ils vont bien…
Commenter  J’apprécie         172 ![Sam et le Martotal par Libon Sam et le Martotal](https://m.media-amazon.com/images/I/51RW-Zm2IKL._SX95_.jpg)
Incontournable Avril 2021
Cette petite nouveauté de la maison d'édition "La Ville brule" est destiné au second cycle primaire ( 8-9 ans) environ et traite essentiellement des rôles de genre et de la persistance des traditions.
Salamantina est fille de chef, dans un village aux airs paléolitiques-fantasy où la Tradition est le socle sur lequel prend appuis les rôles et comportements sociaux. On n'y déroge pas. Ainsi, les petits garçons prennent part aux bagarres, que ce soit entre eux ou entre villages et servent de défense contre moult bêtes féroces. Pour leur part, les femmes entretiennent le village et font les tâches domestiques. Elles ont très peu de temps libre. Ils ont également un "objet" attribué dès la naissance en fonction du sexe. Les garçons ont des "bassues" ( pour fesser fort) et des "plarmures", une sorte d'armure de plaques de bois fort inconfortable du fait qu'elles n'existent qu'en taille adulte. Il faut donc que les jeunes garçon attendent de rentrer dedans...enfin, s'ils deviennent assez costaud, bien sur. les filles pou leur part, on le "Martotal" ( ben oui, comme dans le titre!), sorte d'objet polyvalent pour balayer, attraper et dégonfler. Notre petite Sam n'aime pas particulièrement son objet, ni les tâches obligatoires aux filles. Elle remet en cause la Tradition, souhaite faire certaines des tâches réservées aux garçons. Bred, elle veut faire les choses autrement, et elle n'est pas la seule: son ami Anatole est dans le même bateau.
Une histoire plutôt courte, mais très pertinente. On l'aura comprit: les rôles de genre sont clivés et inéquitables. Les hommes passent leur temps à se chamailler sans rien faire de constructif. Même leur rôle de défenseur du village est assez peu utile quand on sait que la plupart des bêtes féroces ne le sont que sur des bases de rumeurs. Les femmes écopent des tâches ingrates, mais nécessaires: prendre soin de tout le monde, faire la cueillette des plommes ( oui, on fait même des partes aux plommes avec), dégonfler les moumouths, balayer le sol, etc.
Au-delà de ce système, il y aussi les mythes, comme celui qui dit que les filles auront du poil au menton si elles mangent des oeufs de pinet.
Ce n'est donc pas seulement le système inégal entre genre qui est en cause, mais également la cristallisation de la pensée à travers la Tradition: c'est comme ça, c'est tout. Toute société a besoin de se remettre en question pour évoluer. de plus, le fait que tout soit très homogène dans les rôles et les tâches empêche l'originalité et la créativité de prendre part à la transformation sociale: tout le monde est pareil! Donc, Sam et son ami Anatole sont des vecteurs de changement lorsqu'ils doutent du système, lorsqu'ils modifient leur objet et s'aventurent au-delà du village en bravant un interdit.
C'est un récit sympathique, avec des créatures rigolotes ( ah, les moumouths sont si mignons!) , des illustrations amusantes ( les hommes avec leurs gros yeux et les bras bien enrobés) et des messages positifs faciles à conceptualiser pour les plus jeunes. J'apprécie que les deux genres soient représentés, même si pas de manière tout à fait égale: les femmes sont clairement utiles alors que les rôles d'hommes sont assez enfantins et inutiles (qui a besoin de faire des bagarres?). Mais l'important est de voir que de part et d'autre du changement est nécessaire. Il y a des inconvénients pour les deux.
Un roman constructif pour aborder l'importance de douter des vérités toute faites, de l'importance aussi de se remémorer pourquoi nos bases sociales sont celles que nous avons et pourquoi certaines devraient peut-être être revues, et finalement, de l'importance de la variété des rôles et comportement sociaux, qui sont, au final, aussi nombreux qu'il y a de personnes.
À voir!
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Il y a une pincée du prince des motordus pour la forme et pour le fond c'est un un bel éloge à l'émancipation des femmes pour les enfants. Un régal d'humour! (La couverture est très belle mais elle ne donne pas à penser qu'on va rire autant.)
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