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Citation de Danieljean


«Je suis venu ici pour enterrer le dernier vestige de la guerre froide dans les Amériques. Je suis venu ici pour tendre la main de l'amitié», clame Barack Obama lors de son voyage officiel à Cuba en mars 2016, le premier d'un président américain depuis Calvin Coolidge en 1928. L'histoire bégaie parfois avant de tourner la page d'une période. Déjà, le président Jimmy Carter avait tenté de faire évoluer la relation entre les deux pays en négociant l'ouverture en 1977 de «sections d'intérêts» - pour des tâches essentiellement consulaires - à La Havane et à Washington, pour la première fois depuis la rupture des relations diplomatiques en 1961. Peu de chose, mais un bel effort tout de même, vite anéanti par les soutiens cubains en Amérique centrale et en Afrique, et par la tentative d'«invasion» de la Floride par les migrants cubains rejetés par Castro depuis le port de Mariel, en 1980. Certes, par des voies officieuses, par l'intermédiaire de pays tiers (le Mexique notamment), les contacts n'ont jamais été totalement rompus entre les deux capitales. Certes, des négociations ont pu se tenir de temps à autre, sur la migration, par exemple, mais provocations et mesures de rétorsion ont le plus souvent marqué de leur sceau la relation bilatérale à l'ère Castro. En 1998, au lendemain de la visite papale à Cuba, Bill Clinton assouplit l'embargo. Mais, après le durcissement des années George W. Bush, c'est Obama qui, profitant d'évolutions internes à Cuba, impulse un changement historique.
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