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4.57/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes , le 9/05/1933
Biographie :

André Gounelle, théologien français et professeur émérite de la faculté de théologie protestante de Montpellier, est né à Nîmes d'une grande famille protestante comportant plusieurs pasteurs. Il est aujourd'hui l'un des grands penseurs du protestantisme libéral en France et dans le Monde.

André Gounelle, inscrivant sa vocation personnelle dans la même lignée familiale, reçoit une solide formation philosophique et théologique. Il est docteur en théologie.
Suivant le déplacement de ses parents (son père est pasteur de l’Église Réformée), petit enfant, il fait sa première scolarité à Oran en Algérie (de 1935 à 1941), avant de poursuivre ses études secondaires à Casablanca au Maroc (de 1941 à 1952).
Rentrant en France en 1952, Gounelle intègre l'Université pour des études supérieures d'abord à la Faculté de Lettres de Montpellier, puis à la Faculté de Théologie protestante de cette même ville.

Site : http://andregounelle.fr/
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Effectivement, les protestants parlent plus souvent de foi personnelle que de celle de l'Eglise, et pour beaucoup d'entre eux l'Eglise représente plutôt un peuple de croyants qu'un peuple croyant. On peut en ce sens, parler d'individualisme, en ajoutant qu'il présente trois caractéristiques.
D'abord, il ne pousse pas à se replier sur soi, à ne penser qu'à soi et à se couper du reste. (...)
Ensuite il favorise le sens de la responsabilité personnelle. Mes options et actions sont toujours miennes. Elles m'engagent personnellement. Je ne suis pas le porte-parole d'un groupe ni l'executant de ses décisions; je parle et j'agis pour mon propre compte.
Enfin, il répond à l'exigence d'une conscience qui veut penser, croire et vivre selon ses convictions et non selon des conventions. Il ne méprise pas ce qui vient d'ailleurs, ce qui s'y dit et s'y fait. Luther ne s'est pas enfermé dans la certitude d'avoir raison; il a confronté ses convictions aux remarques et objections de ses interlocuteurs.
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Selon les Réformateurs, la foi est une présence dans ma vie. Elle n'est ni une croyance ni un sentiment ni une oeuvre de notre volonté. Il ne faudrait cependant pas en conclure qu'elle exclut tout cela et qu'elle ne comporterait pas une dimension doctrinale, une dimension affective et une dimension volontariste. Elle se manifeste, se concrétise, se dit et se vit à travers des croyances, des sentiments et des décisions; c'est la part de vérité des conceptions précédentes. Ces divers aspects existent toujours en elle et on aurait tort de vouloir les écarter. Ils ne constituent cependant pas l'"essence" (ou l'essentiel) de la foi. Ils n'en forment pas le centre et le cœur. Ils sont des facettes de notre relation avec le Christ. Il faut voir en eux les effets normaux, souhaitables, nécessaires de sa présence et de son action en nous. Ils ne sont pas, à proprement parler, la foi, mais ils en découlent, la manifestent, l'expriment et en témoignent.
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Sur un point, cependant, les trois récits concordent : Jésus interdit qu'on l'appelle "messie" ou "christ". Il ne veut pas qu'on lui attribue ce titre. Selon Marc, il "recommanda sévèrement de ne dire à personne ce qui le concernait", consigne étrange qui semble disqualifier le témoignage et la mission. Pourquoi? On peut penser que s'exprime ainsi une crainte : celle que les disciples se complaisent dans des théories et fassent de la théologie à son propos, plutôt que d'écouter son appel à la conversion et de recevoir son invitation à une manière de vivre différente. Les affirmations sur le Christ ne risquent-elles pas de rendre sourd aux paroles de Jésus ?
Comme l'écrit D. Marguerat, Jésus se "dérobe devant la question de son identité... La question décisive n'est pas de savoir qui il est ; la question est de reconnaître dans sa parole une parole de vérité et dans ses gestes le doigt de Dieu".
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A la question de l'essence du christianisme, Paul Tillich a apporté une réponse que j'aime bien. Être chrétien, dit-il, ne consiste pas à accepter des doctrines, si estimables soient-elles (elles ne le sont pas toutes), ni à observer des pratiques pieuses (prières, cultes, sacrements), ni à appartenir à une église (il existe des chrétiens hors de toute communauté croyante). Ce n'est même pas croire tout ce que raconte le Nouveau Testament (il comporte bien des pages contestables), mais c'est ressentir que ce dont parle le Nouveau Testament a une importance décisive dans et pour sa vie. On est chrétien quand on cherche dans l'évangile une impulsion qui oriente son existence et une parole qui lui donne sens, même si on se pose des problèmes, si on éprouve des doutes et si on ressent des difficultés.
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