Nationalité : France
Né(e) à : Pauillac, Gironde , le 08/09/1913
Mort(e) à : Troyes, Aube , le 10/04/1998
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Né(e) à : Pauillac, Gironde , le 08/09/1913
Mort(e) à : Troyes, Aube , le 10/04/1998
Biographie :
Pierre Chevallier est un professeur émérite de lettres et un historien français, auteur d'ouvrages sur la franc-maçonnerie et les ordres monastiques.
Jusque à l’âge de 11 ans, l’enseignement lui fut dispensé par sa mère. Il suivit ensuite de brillantes études classiques. Fervent latiniste, il connaissait aussi parfaitement l’allemand.
Agrégé d’histoire en 1941, docteur ès-lettres en 1956, il fut longtemps professeur au lycée de garçons de Troyes, puis maître de conférences à l’université de Limoges et enfin professeur émérite à l’université de Paris XII.
Il a été professeur à la Faculté des lettres de Limoges (1970-1975), à l'Université de Paris XI, IUT de Sceaux (1976-1978), à l'Université de Paris XII (1978-1981).
Sa thèse sur Loménie de Brienne et l’ordre monarchique au XVIIIe siècle lui fit découvrir l’existence de loges maçonniques dans les couvents, ce qui l’orienta vers l’histoire de la franc-maçonnerie dont il devint le spécialiste incontesté.
Sa notoriété fut confirmée par la publication de "Louis XIII" (prix Gaubert de l’Académie française 1980), "Henri III" (1985), "Les Régicides" (1989) qui remportèrent un beau succès de librairie.
Il est le premier chercheur à faire une histoire scientifique de la franc-maçonnerie. Les 3 tomes de son "Histoire de la Franc-Maçonnerie française", publiée en 1974 et 1975, restent une référence.
Il a publié, outre des travaux d'érudition, "La Séparation de l’Église et de l’École" (1981).
Il s’impliqua dans la vie publique en tant que conseiller municipal à Troyes en 1953.
+ Voir plusPierre Chevallier est un professeur émérite de lettres et un historien français, auteur d'ouvrages sur la franc-maçonnerie et les ordres monastiques.
Jusque à l’âge de 11 ans, l’enseignement lui fut dispensé par sa mère. Il suivit ensuite de brillantes études classiques. Fervent latiniste, il connaissait aussi parfaitement l’allemand.
Agrégé d’histoire en 1941, docteur ès-lettres en 1956, il fut longtemps professeur au lycée de garçons de Troyes, puis maître de conférences à l’université de Limoges et enfin professeur émérite à l’université de Paris XII.
Il a été professeur à la Faculté des lettres de Limoges (1970-1975), à l'Université de Paris XI, IUT de Sceaux (1976-1978), à l'Université de Paris XII (1978-1981).
Sa thèse sur Loménie de Brienne et l’ordre monarchique au XVIIIe siècle lui fit découvrir l’existence de loges maçonniques dans les couvents, ce qui l’orienta vers l’histoire de la franc-maçonnerie dont il devint le spécialiste incontesté.
Sa notoriété fut confirmée par la publication de "Louis XIII" (prix Gaubert de l’Académie française 1980), "Henri III" (1985), "Les Régicides" (1989) qui remportèrent un beau succès de librairie.
Il est le premier chercheur à faire une histoire scientifique de la franc-maçonnerie. Les 3 tomes de son "Histoire de la Franc-Maçonnerie française", publiée en 1974 et 1975, restent une référence.
Il a publié, outre des travaux d'érudition, "La Séparation de l’Église et de l’École" (1981).
Il s’impliqua dans la vie publique en tant que conseiller municipal à Troyes en 1953.
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Citations et extraits (4)
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...la mort fut immédiate .La victime tomba sur les deux genoux,le dos retenu par le parapet.Les amis du maréchal [Concini] n'eurent pas le temps de réagir.Ceux qui manifestèrent quelque velléité de le faire furent aussitôt arrêtés en s'entendant dire que l'acte qui venait d'avoir lieu l'avait été par l'autorité du roi. Passons sur la ruée qui s'opéra alors sur le cadavre pour le percer de coups supplémentaires , ainsi que sur le dépouillement . habits , bijoux , papiers , tout fut enlevé.
En somme,Henri III savait fort bien pratiquer tous les exercices physiques chers à la noblesse,mais à son heure et quand il en avait le désir .Mais ce n'étaient là que des divertissements brefs et passagers ,car les choses de l'esprit avaient toutes ses préférences,bien qu'elles ne l'aient pas exclusivement occupé.Une autre surprise ,en effet, pour ses sujets fut de voir le roi s'amuser à des jeux réservés aux enfants et se passionner pour les petits chiens et les animaux rares.
Bien que seulement bourgeois de naissance, ce fut pour le jeune [Jules] Ferry, un privilège, grâce à la situation de son père, à l'aisance financière de sa famille, de pourvoir suivre le cursus des études classiques. "Je me suis fait un devoir" devait-il confesser le 10 avril 1870, "c'est de chercher à atténuer, autant qu'il sera en moi, ce privilège de la naissance, en vertu duquel j'ai pu acquérir un peu de savoir, moi qui n'ai eu que la peine de naître."
Un intellectuel qui a le dégoût de l'action.
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