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Critique de Fifibrinda
Tortue, fatiguée, se sent au bout du chemin. Après un dernier tour de l'île, elle fait ses adieux et offre un petit cadeau à chacun de ses proches. Pö reçoit un roseau et un clou, à son grand étonnement… le temps et les saisons passent, le chagrin s'effrite, on retrouve le plaisir d'être ensemble, on ose parler de la mort de Tortue et la magie opère, les cadeaux d'adieu prennent sens.
Une merveille d'album, pour dire le deuil, avec délicatesse et subtilité, sans pathos, en autorisant la joie et l'humour. Les illustrations de Géraldine Alibeu, à la fois si puissantes et si modestes, leurs mille teintes sourdes et joyeuses à la fois; leurs fonds si nuancés, tour à tour mare, mer, sable, végétation, comme un écrin pour les petits personnages colorés qui vivent ensemble avec tant de bienveillance, sont au diapason du texte.
Une merveille d'album, pour dire le deuil, avec délicatesse et subtilité, sans pathos, en autorisant la joie et l'humour. Les illustrations de Géraldine Alibeu, à la fois si puissantes et si modestes, leurs mille teintes sourdes et joyeuses à la fois; leurs fonds si nuancés, tour à tour mare, mer, sable, végétation, comme un écrin pour les petits personnages colorés qui vivent ensemble avec tant de bienveillance, sont au diapason du texte.
