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Critique de Au_fil_des_mots
Arctique. Terre norvégienne.
Là où il ne fait jamais nuit. Sauf pour ce colonel russe qui s'effondre, qui halète et qui murmure au gouverneur norvégien, avant de mourir d'empoisonnement : « Nous avons une taupe au sein de SAGA. ».
La puissante fondation norvégienne SAGA veille sur la conservation des archives historiques du pays et offre une place stratégique sur l'échiquier géopolitique.
Elle est tenue et gérée par la grande famille Falck, divisée en clans, certes mais difficile d'imaginer qu'un espion russe se cache chez Olav et ses trois enfants : Sasha, Sverre et Andrea. Serait-ce Hans Falck, ce cousin, médecin humanitaire, qui fait partie de la franche rebelle de la famille ?
Vous le saurez évidemment à la toute fin de ce livre foisonnant où l'on retrouve avec plaisir les aventures tumultueuses de la famille Falck, découvert dans le roman précédent : « le cimetière de la mer ».
Ce deuxième opus prend toutefois —à l'inverse du précédent qui est assez romanesque — une dimension politique et surtout géopolitique forte. Vous l'avez noté dans le bref résumé ci-dessous, il y est question d'espionnage russe au sein de la Norvège. Mais pas que. On y parlera également de Mao, de mouvements d'extrême gauche, de Moyen Orient, de services secrets… (on ne peut plus actuel tout ça…)
Cela campe le décor de ce récit où il faudra rester concentré, où les nombreux détails — politiques et géographiques — s'accumulent et perturbent le lecteur. J'avoue, j'ai pris des notes pour suivre et comprendre l'histoire.
Car la magie de l'auteur, comme dans le « Cimetière de la mer », c'est de guider le lecteur dans des directions opposées pour ne pas lui montrer l'évidence.
C'est aussi vrai pour les personnages. On croit les connaitre, s'y attacher, avant que l'auteur nous dévoile leurs failles, leurs côtés sombres et nous font douter d'eux. J'avais été extrêmement frustrée par le retournement de situation de Sasha dans le premier opus.
Il en est de même dans ce deuxième opus avec les autres personnages. Mais ce point que j'ai pu trouver agaçant est finalement assez jouissif.
Là où il ne fait jamais nuit. Sauf pour ce colonel russe qui s'effondre, qui halète et qui murmure au gouverneur norvégien, avant de mourir d'empoisonnement : « Nous avons une taupe au sein de SAGA. ».
La puissante fondation norvégienne SAGA veille sur la conservation des archives historiques du pays et offre une place stratégique sur l'échiquier géopolitique.
Elle est tenue et gérée par la grande famille Falck, divisée en clans, certes mais difficile d'imaginer qu'un espion russe se cache chez Olav et ses trois enfants : Sasha, Sverre et Andrea. Serait-ce Hans Falck, ce cousin, médecin humanitaire, qui fait partie de la franche rebelle de la famille ?
Vous le saurez évidemment à la toute fin de ce livre foisonnant où l'on retrouve avec plaisir les aventures tumultueuses de la famille Falck, découvert dans le roman précédent : « le cimetière de la mer ».
Ce deuxième opus prend toutefois —à l'inverse du précédent qui est assez romanesque — une dimension politique et surtout géopolitique forte. Vous l'avez noté dans le bref résumé ci-dessous, il y est question d'espionnage russe au sein de la Norvège. Mais pas que. On y parlera également de Mao, de mouvements d'extrême gauche, de Moyen Orient, de services secrets… (on ne peut plus actuel tout ça…)
Cela campe le décor de ce récit où il faudra rester concentré, où les nombreux détails — politiques et géographiques — s'accumulent et perturbent le lecteur. J'avoue, j'ai pris des notes pour suivre et comprendre l'histoire.
Car la magie de l'auteur, comme dans le « Cimetière de la mer », c'est de guider le lecteur dans des directions opposées pour ne pas lui montrer l'évidence.
C'est aussi vrai pour les personnages. On croit les connaitre, s'y attacher, avant que l'auteur nous dévoile leurs failles, leurs côtés sombres et nous font douter d'eux. J'avais été extrêmement frustrée par le retournement de situation de Sasha dans le premier opus.
Il en est de même dans ce deuxième opus avec les autres personnages. Mais ce point que j'ai pu trouver agaçant est finalement assez jouissif.
