C'étaient des journées de juin, chaudes et sans brise. Dans la forêt aux frondaisons épaisses, vertes et pleines de sève, seuls les bouleaux et les tilleuls, déjà jaunis, s'effeuillaient par places. Sur les buissons d'églantiers croulaient des avalanches de fleurs odorantes. Les clairières étaient couvertes de trèfles que pillaient les abeilles ; dans les avoines, dans les blés hauts et lourds ondulant au soleil, on entendait le cri des cailles. Dans les fourrés, les râles des genêts se répondaient ; le rossignol lançait par instants un trille et se taisait ..
(Aujourd'hui ce sont plutôt les abeilles qu'on pille, que celles-ci vis-à-vis d'un champ de trèfles. Pourquoi Léon, n'as-tu pas ajouté un peu de bleu tellement magnifique à ton champ de trèfles ?)