AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Les Voyageurs (Becky Chambers)

Série de 4 livres (En cours). Écrite par Becky Chambers (4),
Un space opéra


Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

602 lectures
3 livres
2512 lectures
6 livres
926 lectures
3 livres
859 lectures
3 livres
1805 lectures
5 livres
271 lectures
3 livres
609 lectures
3 livres
602 lectures
3 livres

Dernières critiques
Les voyageurs, tome 3 : Archives de l'exode

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Lecteurs Imaginaire du Livre de Poche.



Becky Chambers est une autrice que j'ai découverte grâce à sa merveilleuse duologie de SF utopique Histoire de moine et de robot, Un psaume pour les recyclés sauvages (ma chronique https://www.babelio.com/livres/Chambers-Un-psaume-pour-les-recycles-sauvages/1409270/critiques/3730319) et Une prière pour les cimes timides (ma chronique https://www.babelio.com/livres/Chambers-Une-priere-pour-les-cimes-timides/1497040/critiques/3730344), parus respectivement en 2022 et 2023 aux éditions L'Atalante.



J'étais curieuse de découvrir d'autres récits de l'autrice, que je connais peu au final puisque je n'ai lu qu'un seul de ses cycles. Sa quadrilogie Les Voyageurs me tentait depuis longtemps mais je n'avais pas encore eu l'occasion de la commencer. J'ai dû à mon grand regret commencer par Archives de l'exode, le tome 3, contrainte par les nécessités du Prix de Lecteurs. J'avais été avertie que les tomes ne se suivaient pas forcément et qu'il était possible de commencer par un autre opus que le premier. Force est de constater que j'aurais préféré commencer par le tome 1, L'espace d'un an, plutôt que de débarquer au milieu du cycle quitte à me retrouver un peu perdue. Et c'est malheureusement ce qui m'est arrivé.



L'espèce humaine a depuis longtemps quitté la Terre à bord de vaisseaux-maisons, la Flotte d'exode, et sont désormais stabilisés dans l'espace. Pendant de longues années, les humains se sont crus seuls dans l'univers, jusqu'à ce que l'Union Galactique les découvre et révèle de nombreuses autres espèces aliens.



Dans cet opus, nous suivons plusieurs personnages dont les destins sont bien différents les uns des autres. Entre rêves d'ailleurs, traditions séculaires, devoir de mémoire, vie de famille spatiale, la pluralité des points de vues offre une vue d'ensemble de la Flotte et du quotidien des humains dans l'espace et la façon dont l'espèce s'est adaptée à son nouvel environnement. le récit donne également le point de vue d'une Harmagienne, race extra-terrestre à tentacules, qui, en sa qualité d'ethnologue, a été invitée à découvrir les us et coutumes de l'espèce humaine pour juger si oui ou non elle est digne d'intégrer l'UG.



De nombreux questionnement philosophiques et universels sont traités dans ce récit, sur la vie, la mort, l'importance de se rappeler, les origines, la famille, la société. Bien loin donc de la hard science-fiction aux concepts sibyllins et à l'action explosive. Ici, le rythme est plutôt lent, sans grands rebondissements. Je m'y attendais un peu, connaissant le style de l'autrice. L'accent est mis sur la société et l'humain, sur les questionnements existentiels, sur notre vulnérabilité, nos peurs et nos incertitudes.



Peut-être que je reviendrai sur ma note une fois que j'aurai lu les deux précédents tomes. J'aimerais partir du début avec la Flotte, lorsqu'elle quitte la Terre saccagée par cette humanité qui choisi de se reconstruire bien loin de là. Je pense que je comprendrai bien mieux certains aspects et certaines notions, et je serai plus à même d'apprécier le talent de Becky Chambers. En attendant, j'ai tout de même profité du voyage et je me suis laissée entraîner dans l'infinie beauté de la plume de l'autrice. Grâce au sol, debout; Grâce aux vaisseaux, vivants; Par les étoiles, l'espoir.
Commenter  J’apprécie          12
Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

Quelle tristesse que de tourner la dernière page d'un livre qu'on a tant aimé...

Je n'avais pas envie de les quitter !



J'ai enfin trouver un genre SF qui me plaît : celui de l'autrice Becky Chambers. Appelé ''Hopepunk'' ou ''SF positive'' d'après mes recherches, cette bienveillance, cette tolérance, ce ''tranche de vie'' spatial avec tout l'équipage du Voyageur ; quelle belle surprise, qu'est-ce que j'ai aimé !



Et pourtant, en presque 600 pages en format poche il s'en passe des choses, même si tout m'a semblé se passer tranquillement, il y a bel et bien des rebondissements. On s'attache à (presque) chacun des personnages, aucun n'est mis de côté, ils auront tous leur heure de gloire avec 1 ou 2 chapitres les concernant entièrement. Je dois bien avouer cependant, que je pensais découvrir d'avantage Rosemary ; celle que l'on rencontre en premier à bord d'une petite ''navette'' spatiale pour rejoindre son nouveau travail de greffière, au sein de ce vaisseau- tunnelier qui perce des trous dans l'espace (oui, oui). Finalement, ce n'est pas Rosemary le personnage principal, mais ils le sont tous un peu. C'est l'équipage en lui-même le perso principal, tout du moins, c'est comme cela que je l'ai perçu.



J'ai presque tout apprécié de ce récit, la plume (traduction) facile et agréable à lire, les petites touches d'humour, et tout ce que j'ai déjà cité plus haut à savoir le côté bienveillant et tolérant, le vivre ensemble et l'acceptation d'autrui malgré la différence, les messages véhiculés et les questionnements soulevés, l'amitié, l'amour, la douceur - mais pas que - et sans oublier les ''Dentibots'' (vous aussi vous en voudrez sûrement après avoir lu « L'espace d'un an » ^^).

Peut-être aurais-je préféré en savoir plus sur la Flotte, les Exodiens, les Martiens - néanmoins, je ne perds pas espoir d'avoir d'autres informations avec le tome 3 nommé « Archives de l'exode », qui sait ? Peut-être même, aurais-je aimé davantage comprendre et ressentir le temps qui passe ; et des chapitres un peu plus courts parfois. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir passé - dans l'ensemble - un excellent moment de lecture, je suis triste de les avoir quitté (je me répète), j'en redemande (vous l'aurez compris?), et je vais de ce pas commencer le tome 2 (avis totalement fouillis, bonjour).



En bref et en seulement quelques mots : ce roman fût un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          126
Les Voyageurs, tome 2 : Libration

Dans ce deuxième tome de la saga des Voyageurs, on suit l'IA du premier tome Lovelace, au moment où elle a été transférée dans un kit humanoïde, qui lui a supprimé tous ses souvenirs (notamment ceux avec Jenks).

On suit la vie de Poivre, Bleu et de Sidra (ex Lovelace), et on découvre tous les questionnements que pourraient avoir une IA devenant petit à petit vraiment indépendante.

Même s'il y a parfois quelques longueurs, ce récit est d'une beauté ! Comme le premier tome, on est plongé dans cette aventure et on ne peut plus décrocher !

On découvre également l'enfance de Poivre et de Bleu, c'était vraiment touchant.
Commenter  J’apprécie          12
Les voyageurs, tome 3 : Archives de l'exode

La Flotte d’exode, est un immense vaisseau, construit par les derniers terriens pour fuir leur planète devenue invivable. Pendant de nombreuses décennies, les derniers humains ont cru qu’ils étaient seuls jusqu’à ce qu’ils soient découverts par l’Union Galactique et ses multiples espèces. L’assimilation ne se fit pas sans mal, car notre espèce n’est guère enviable et avait bien peu à offrir, mais malgré tout, les Exodiens s’y sont fait une place. Depuis, il y a ceux qui partent, pour voir si le ciel est plus étoilé ailleurs, et ceux qui restent, trop attachés aux traditions. C’est donc une poignée d’entre eux que nous allons suivre durant quelques décades sur ce vaisseau atypique…



Lire Becky Chambers est toujours une expérience mémorable. Pourtant, il s’agit surtout de quotidien, de vivre-ensemble, de banalité, même si c’est au fin fond de l’espace, avec des protagonistes à plumes, à poils ou à peau, incarnés ou pas. On pourrait presque s’y ennuyer, avoir le sentiment qu’il ne s’y passe pas grand-chose, sauf que c’est tout le contraire. Elle nous offre un monde que beaucoup d’entre nous aimeraient voir éclore, un monde où l’apparence, les amours, les goûts, les traditions ou les croyances ne seraient pas sujets de discorde, mais seulement de curiosité, d’intérêt sincère et de partage. Alors comme pour l’instant, visiblement, les humains que nous sommes ne parvenons pas à le faire émerger ici et maintenant, Becky Chambers nous l’offre, au milieu des étoiles, en espérant qu’il ne faille pas en arriver à l’extrémité future qu’elle entrevoit pour atteindre un « vivre-ensemble », certes imparfait, mais fort enviable. ❤️ sur elle!
Commenter  J’apprécie          20
Les voyageurs, tome 3 : Archives de l'exode

Reçu dans le cadre du prix des lecteurs livre de poche, j'ai choisi de lire ce livre (3e d'une saga), sans lire les deux premiers au préalable. Cela ne m'a aucunement gênée !



"La Flotte d’exode est un trésor vieillissant, témoin de la volonté humaine de disséminer ses enfants et sa culture à travers les étoiles. Singulière au sein de la communauté galactique, peu la rejoignent et beaucoup la quittent. Dans les couloirs de ces vaisseaux naissent, vivent et meurent les spatiaux. Une ethnologue à tentacules, un homme rêvant d’intégrer la Flotte, un adolescent de s’en aller, une archiviste vieillissante qui a connu l’époque où les Humains étaient des parias, une soignante affectée aux soins des morts, et Tessa, sœur d’Ashby, le capitaine humaniste de L’Espace d’un an. Autant de voix qui, humaines ou non, nous racontent le sentiment d’appartenance à un groupe, le besoin central de trouver une place, dans la galaxie ou dans les cœurs. Des gens ordinaires ; des vies ordinaires : uniques et précieuses."



C'est un livre de science-fiction, puisque ces personnes vivent dans la Flotte, une société de vaisseaux fixés dans l'espace. L'histoire se situe plusieurs générations après l'exode en dehors de la Terre, après l'avoir bien saccagée et rendue invivable.

Mais finalement ça traite surtout de questionnements universels sur la vie, la mort, l'adolescence, le couple, la famille, sa place dans la société ou dans un groupe... En ça, c'est un livre de SF accessible à beaucoup de personnes.

Cela dit, même si la lecture fut très aisée pour moi, il ne faut pas s'attendre à moult péripéties, ni à un grand suspens.



Pas déçue de ce voyage. J'ai trouvé cette lecture fort distrayante ; elle m'a d'ailleurs donné envie de lire les deux premiers : L’Espace d’un an et Libration. Et le suivant également : La galaxie vue du sol.
Commenter  J’apprécie          40
Les Voyageurs, tome 2 : Libration

Mêmes impressions que pour le premier opus, même roman-savon mais l’ennui et la bêtise militante en plus et gna gna gna .

Les femelles

De cet opus on extrait l’ IA Lovelace pour la transplanter dans un corps trop étroit appelé le «kit» Sidra dans lequel elle se contorsionne. Sidra souffre de dysphorie et d’aphantasie mais a quand même la chance dans son malheur de n’être ni rousse ni chauve contrairement à Jane qui l’ est ainsi que rosée, la pauvrette.

Lovelace/Sidra/L’Intelligence Artificielle s’interroge sur celle des autres, robots et drones et perpétue, l’assignation du genre comme au moyen âge l’homme se demandait si la femme et plus tard le sauvage avaient une âme.

Belle conservation de stéréotype dont il est difficile de se dégager et donc on feinte et on le met à la sauce du jour et hop! D’autre part Sidra se réalise quand elle apprend à mentir: la construction d’un être passe par la valeur morale intéressante du mensonge. On peut noter que la réputation de menteuse de la femme est suffisamment ancrée pour ne pas en rajouter : stéréotype renforcé !

Poivre humaine augmentée avec sa sacoche de plombière fait penser à Marie-Jo de «Gazon Maudit» mais Poivre a été aussi Jane 23 une mécano curieuse de 10 ans. Mythe de la femme trop curieuse comme Pandore, qui donna aux femmes la mauvaise réputation qu’on leur connaît et elle colle à Jane devenue adulte un look d’hommasse frappée d’alopécie précoce à comportement conventionnellement purement masculins: goinfrerie (Poivre tape le Boursin, dans le frigo ah la vache!), grossièreté et ivrognerie, elle devrait, normalement, aussi éructer et péter mais Chambers a éludé poliment. Point trop n’en faut!

Belle inversion, là encore, de stéréotypes ou alors, paresse intellectuelle.

Curiosité néanmoins pour ce personnage féminin qui bénéficie d’un nom masculin. Chambers aurait pu choisir un (pré)nom épicène tout aussi épicé: Vanille, Cannelle (non pas Cannelle ça fait ourse assassinée) ou même Moutarde (ça fait mâle et c’est jaune et moche dirait Karl Lagerfeld mais pourtant c’est féminin) et Nougat c’est pas mal. Mais bon...

Parallélisme entre IA/Sidra et Jane/Poivre toute deux en réadaptation et réapprentissage de la vie qui débouche sur une recherche d’identité malaisée de personnalités dissociées voire schizophréniques, déphasages et trouble cognitifs ou ne serait-ce qu’un problème passager de binarité ou autres de LGBT+. Mais peut être tout simplement est -ce le syndrome de la contrariété typiquement féminin, stéréotype encore, car une fois intégré, au kit , l’IA n’a qu’une idée en sortir à peine sortie elle fait des pieds et des mains pour y rentrer! Certes la femme est complexe mais l’IA aussi, vingt minute après son transfert il y avait déjà des problèmes. «On ne naît pas IA on le devient»

Les mâles

Le bon, Laurian/Bleu suggère bleu-bite, fleur bleue, mâle souriant et aimant, bécote souvent Poivre, artiste sensible, fée du logis, bègue, couine, ronfle, fait des bruits bizarres, ne commence jamais une phrase sans un «euh» c’est dire, homme soja attend avec angoisse les approbations de Poivre, bref le mâle moderne, déconstruit comme les aime Rousseau (l’autre), au moins un qui ne fout pas les chocottes. A noter que lors de sa première rencontre avec Poivre il était «prêt à se chier dessus» Oh la la…Ecce homo, le veau! «On ne naît pas Homme on le déconstruit» Ah misandrie quand tu nous tient!

Le mauvais: le chien, puant, méchant qui finit en daube.

Le style Chambers

Le procédé littéraire de Chambers à mener l’histoire d’un personnage à deux époques différentes mais en même temps est intéressant mais interroge le lecteur un certain temps.

Les descriptions acceptables du contexte, des personnages, de points très précis (sims, tatouage) quoique partielles mais sans beaucoup d’imagination. Un vocabulaire tiède de geek pour noob. Le style du texte, de bon aloi, soigné lui confère toutefois une certaine crédibilité.

Paradoxes et illogismes.

Esclavagisme illogique de Jane, les machines excellent au travail non-stop: 24h/24, 7/7 jours pas les humains On suppose donc une méchanceté atavique et stupide des machines: les mères. Cela reste néanmoins une opportunité de dénoncer, une situation de violence à l’encontre de la femme.

Utilisation de l’infini spatial pour de petits problèmes d’ego de machines-femelles. On passe de l’infiniment grand extérieur à l’infiniment petit intérieur de l’intelligence coincée dans un contenant exigu. Alors pourquoi cette débauche d’espace et d’infini pour quelque chose d’aussi synthétique qu’une IA ? Pourquoi la SF?

Racisme chez Chambers

Une population qui n’est pas blanche mais très colorée même la femme dite de race blanche est rosée

Une population sans mâle mais exclusivement féminine, même les machines sont des «Mères» qui rappellent les «Bene Gesserit» et les IA.

Une population sans adultes matures sauf synthétiques «Les mères» et l’«IA Chouette»

Un message militant, misandre, suprémaciste féministe très méprisant, très attristant qui impose des frontières sexuelles.

En résumé

On s’est focalisé sur le discours idéologique militant de Chambers qui a de nombreuses incohérences et ses assignations de genre et/ou spécisme qui se nichent, à son insu peut-être, n’importe où dans l’ouvrage.La moindre des choses serait de ne pas perpétuer les problèmes que l’on dénonce!

Si la SF d’autrefois, deuxième moitié du XIX e siècle, négligeais l’élément féminin c’est parce que le monde technique appartenait aux hommes et que les valeurs n’étaient pas celles de cette décennie on pêchait donc sans le savoir.

Aujourd’hui on sait mais le discours de Chambers est volontairement inversé, sectaire et méprisant envers l’homme. Une sorte de racisme, machisme féministe (quel terme employer?) exclusivement homosexuel parfaitement assumé.

Une « Chick littérature » et «livre qui fait du bien» (mais pas à tout le monde) qui ne peut qu’intéresser le public très ciblé et minoritaire.

Peu de SF, pour elle-même, mais un support pour un militantisme homosexuel. On aurait préférer un rééquilibrage des valeurs des genres plutôt qu’une inversion bête et méchante, carrément exclusive de quatre vingt dix neuf pourcent, virgule quelque chose de l’humanité. Si l’objet du livre est de développer quelque chose autour de la femme et du problème du genre c’est très bien, il n’en reste pas moins que l’homme est montré faible, dépourvu d'attributs masculins, neutre bref castré. Pas sûr que le lecteur masculin apprécie cette vision, car ce n’est pas en rabaissant un sexe que l’autre s’en trouve grandit, bien au contraire.

Bref dans le fond une littérature qui prête à sourire, jaune, mais déprimante et surtout sans innovation de SF.

Extraits de dialogues condescendants et con-con

- Jane/Poivre regarda Laurian/Bleu en soupirant. « O.K. Tu sais ce qu’est un témoin lumineux ? »

- Il secoua la tête mais se détendit un peu.

- Jane, en gagnant la cuisine, s’appuya légèrement au canapé. Elle désigna la petite diode verte sous la stase. « Tu vois ? »

-Laurian hocha la tête.

(Pas con le culbuto! Hein? Ça rappelle le sketch de Fernand Raynaud sur «le rayon lumineux»)

Commenter  J’apprécie          30
Les voyageurs, tome 4 : La galaxie vue du sol

Une opération de maintenance qui foire et v'la t'y pas qu'on est coincé pour un temps sur place...ça n'arrive pas que dans la vraie vie !

Planète d'escale moche et peu attrayante, Gora devient pour quelques jours le lieu de résidence forcée pour plusieurs espèces aliens en transit. A eux de faire fi de leurs différends et differences pour cohabiter, s' entraider et pourquoi pas s'apprécier (soyons fous).

Quatrième tome des Voyageurs, qui, je pense, rassemble désormais les lecteurs qui aiment cette lente cosy SF. J'étais partie pour prendre le bouquin comme une douce et heureuse parenthèse coincée à la maison avec un démon malade, une pluie diluvienne et les tracas et angoisses qui vont avec. J'étais ravie de prendre des nouvelles de personnages connus. Ravie de retrouver cette science fiction bienveillante. Néanmoins la sauce n'a pas pris cette fois.

J'ai eu l'impression de lire du rien. Du rien reposant certes. Mais bon.

Les autres fois il y avait quelque chose::une mission périlleuse, un nouveau départ, un passé à retrouver, une station à découvrir avec ses enjeux.

Là on a que le décor, avec des gens confinés, qui attendent de repartir et retrouver leurs préoccupations. Et ma fois qu'on ait des carapaces, tentacules, pinces ou autre, il faut un peu plus pour une histoire. Et c'est dommage je trouve d'avoir occulté l'étincelle, l'enjeu, pour ne garder que ce long jour sans fin (Bill Murray s'éclate et experimente bien plus que ce roman).

Car les vies sans enjeu à part le morne quotidien évadent bien peu. Or en plus de l'ami de papier ne recherche t on pas l'aventure, le hors du commun, le fil pour nous guider un minimum ?
Commenter  J’apprécie          131
Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

J’ai dévoré L’espace d’un an, le tome 1 des voyageurs de Becky Chambers. J’ai vraiment tout aimé sans aucune exception que ce soit les personnages, l’ambiance, l’histoire. C’est très bien écrit, prenant, vous êtes plongé dans cet univers spatial dès les premiers mots.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Rosemary, une jeune humaine inexpérimentée qui tente de trouver sa place. Dans l’espace, le groupe va vivre de nombreuses aventures aussi palpitantes les unes que les autres.



Le message aussi est intéressant, une jeune humaine arrive à collaborer avec d’autres espèces. Tous les personnages sont attachants. Le tome 1 ne se termine pas en queue de poisson, c’est doux, parfois drôle et même triste.



Je vous recommande cette lecture et j’ai vraiment hâte de découvrir le tome 2.
Commenter  J’apprécie          30

{* *}