Décidément c'est pour moi une épopée de suivre cette double trilogie, j'en suis à avoir visité 3 des bibliothèques dans la ville pour récupérer les ouvrages et n'ai aucune idée où trouver le prochain tome de capitale du sud. Arg.



Bref on s'en fiche, entrons dans le vif du sujet.

Capitale du Nord le retour ! Tatatam !



J'en attendais beaucoup.

Parce que capitale du nord est mon préféré des tomes 1. Parce que le tome 2 de Capitale du sud est résolument un entre deux où il se passe peu de choses et où on en apprend encore moins. J'attendais donc de pied ferme de plus amples explications, voire soyons fou, une suite directe de trois lucioles, histoire de voir s'entremêler d'avantage les récits.

Las, on est dans le même écueil.

Le syndrome du livre du milieu. Pour de nouvelles infos sur l'univers, on piétine tout aussi sec, et j'étais bien frustrée ne voyant rien venir. Néanmoins je râle mais capitale du nord était plutôt chouette à lire. Même si on en apprend peu, nos héros ne chôment pas. Là où Nox se faisait une petite retraite tranquille entre deux murs en attendant de se décider à bouger, Amalia et Yonas survivent à la dure dans les bas quartiers en utilisant (beaucoup trop) des objets qu'Hirion avait enchanté et qui les lient à la cité miroir. Eux aussi répugnent à quitter leur ville même si leur esprit leur crie que ce serait plus sage quand même (et je suis bien d'accord)(allez à la tour de garde siouplait). Ils ont la population aux trousses, aucun soutien et des ennemis partout. A mi bouquin j'aurais aimé que l'histoire s'accélère et bifurque vers une autre direction donc pour cette session du milieu j'ai préféré la langueur poétique de Nox à la survie crasse et plus basique d'Amalia et Yonas.



Dans cet opus le jeu de la tour de garde est plus présent (comme il l'avait été dans le sang de la cité) et j'aime que les auteurs développent l'un après l'autre les mêmes thèmes. J'aime les liens entre les deux histoires (la survie avant l'exode) et l'appréhension de l'étrange même si j'aurais préféré pour ce tome qu'elles se confrontent et se mêlent d'avantage plutôt que d'évoluer en parallèle. Je trouve ces seconds récits hautement dispensables (très chers auteurs d'imaginaire, libérez vous du joug des trilogies !). Pour finir, je voudrais louer le personnage d'Amalia et ses intrigues politiques (c'est elle qui m'a fait tenir quand je flanchais dans ma lecture alors que ce dimanche diluvien et froid me laissait pourtant tant de temps pour lire). Je sais que certains la trouvent froide, pour moi, elle est réaliste, cynique, logique et franche et dissimule ses émotions et sa fierté sous un masque. Et en cela, elle me parle beaucoup. De plus son récit est plus fin, politique et actif. Elle n'est pas un pantin comme Nox, si elle n'est pas le marionnettiste non plus elle a en main beaucoup de ficelles.

Après la fin de capital du sud, dur dur de se motiver à lire celui-ci tant j'avais envie d'avoir la suite. Eh bien rebelotte ! La frustration est à nouveau présente après cette très bonne lecture, revenir à Nox ne va pas être simple. Pourtant j'adore ce parallèle entre les deux trilogies !



J'ai beaucoup accroché avec ce premier tome de Capitale du Nord axé sur des questions plus politique encore que son homologue du sud. L'histoire est très bien construite, c'est intelligent et donne à réfléchir sur notre monde tout en offrant une très belle intrigue.



Un univers définitivement captivant !

Gemima, capitale du sud est poète, joyeuse, bordélique. Les traditions sont néanmoins de plus en plus oubliées à part dans les contes pour enfants et les chants.

Dehaven, capitale du nord, se rêve scientifique, cartésienne, logique, et surtout ordonnée. Son futur se rêve par son éducation.



Un héros dans chacune des cités avec des obligations n'empechant pas une vie sociale bien remplie, même si Nox est plus solitaire qu'Amalia. Voilà, je débute à peine que je fais des parallèles entre les deux livres. Les deux cités jusque là calmes et bien organisées voient arriver une révolte extérieure. Les deux ont une ville fantôme parallèle, que Nox peut visiter mais très vite sous peine de chaispasquoi mais sans doute'un truc qui pue, qu'Amalia et ses compagnons peuvent contempler à loisir indirectement à l'aide d'instruments.



Comme avec Capitale du Sud, le récit prend son temps à se mettre en place pour mon plus grand plaisir, ayant l'esprit dissipé. J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans ce roman. Je crois que c'est dû au temps, le passé simple utilisé jusque dans les dialogues, on n'a plus l'habitude de le voir utilisé comme de rien... mais au final ça rajoute je trouve à l'atmosphère du livre et de fait, cela n'a rien d'embêtant car entre les deux histoires qui se lisent en parallèle pour l'instant celle de Claire Duvivier a ma préférence. L'héroïne même si à la merci des convenances, me semble beaucoup plus libre de ses faits et réflexions que Nox au Sud. Elle semble moins subir ce qu'il lui arrive, et est peut-être pour commencer cette série, un personnage plus original que le personnage-marionnette-malgré-lui qu'on rencontre dans de nombreux romans. J'ai préféré l'intrigue peut être parce qu'elle ouvre plus vite et plus profondément de nombreuses perspectives déjà entrevues dans Le sang de la cité. Et parce qu'elle semble plus réelle, par exemple certains événements qui rappellent ce qu'il se passe en ce moment en Nouvelle-Calédonie.

J'ai beaucoup aimé les liens pour l'instant tenus entre les deux bouquins. Je regrette juste de devoir remettre ma lecture de la suite, n'ayant emprunté que ces deux premiers opus, et comme c'est une mini épopée en terme de temps pour rejoindre la bibliothèque où je les ai emprunté, je ne sais pas quand je lirai la suite. Je regrette aussi de ne pas en avoir entendu parler avant. Je me dis juste que, n'aimant pas du tout les couvertures, il est très possible que je les ai vus aux imaginales l'année de leur prix pour passer joyeusement mon chemin (je suis très sensible aux couvertures dans mes choix de bouquins). C'est d'autant plus frustrant que l'une comme l'autre des capitales semblent au point du récit où tout peut s'accélérer, les univers respectifs étant tout introduits, j'étais chaud patate piur m'enfiler le monde à la suite.

Mais bon Rome ne s'est pas construite en un jour ni les romans écrits en trois. A suivre donc !

Amalia et Yonas se sont donc enfuis de la maison des De Wautier, dont les membres ont été massacrés.

Dans la ville de Dehaven, les castes sont mises à mal car leur richesse repose sur les ressources des colonies, mais la révolte gronde, dans les colonies et dans la ville de Dehaven. Les populations dominées contestent et réclament l'égalité, même si au final, cet aspect est traité de façon assez superficielle, en tout cas pour l'instant.



Comment cette héroïne de bonne famille va-t-elle survivre en étant une fugitive? Elle découvre les bas quartiers, leurs modes de vie, leur gouaille. Mais elle ne les comprends pas vraiment. Elle ourdit une révolte, mais ce n'est pas pour le bien du peuple, mais pour sa vengeance. L'héroïne est un personnage fort, mais un peu creux, elle reste un "geais", qui peine à voir ses privilèges. L'héroïne est aussi un personnage jeune, je décide donc de lui laisser une chance de mûrir dans le 3e tome de capitale du nord, au contact de Grive et de Nox.

Les fugitifs de Dehaven.



Amalia et Yonas sont recherchés par les autorités de la ville. Désormais clandestins dans les Faubourgs, chaque jour est une lutte pour survivre.



Comme pour sa consœur Gemina, ce second tome à Dehaven est encore meilleur. Le premier tome était une excellente introduction, mais une introduction très calme. Dans ce second tome, l'intrigue commence posément puis enchaine crescendo sans temps mort.



Cette vie clandestine est un plaisir à suivre. Nos deux héros ne peuvent pas se permettre le moindre faux-pas sous peine de risquer leur vie. Complots, manigances et petites combines deviennent leur quotidien. Les populaires Faubourgs sont leur terrain de jeu.



Sans atteindre le niveau de Gemina, ces derniers sont joyeux et bien plus vivants que l'austère Citadelle. Toutefois, je n'arrive pas à m'attacher à Amalia. Celle-ci est toujours aussi froide et s'avère hautaine à plusieurs reprises. Heureusement, l'agréable Yonas fait contrepoids en la remettant à sa place.



Bref, ce second tome est également meilleur que le premier. J'ai hâte de lire la rencontre entre les deux héros des deux trilogies.

J'étais impatiente de me plonger à nouveau dans cette saga dont la conclusion du tome 1 m'avait fait lâcher un grand aaaaaah. Je n'ai pas été déçue et dès les premières pages, j'ai replongé avec délice dans l'univers de Dehaven, aux côtés d'Amalia et Yonas. 



J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'actions et de tension dans ce deuxième tome. Nous découvrons d'autres quartiers de Dehaven, ce qui permet à nouveau de nous immerger dans un ailleurs. L'intrigue est rondement menée. J'ai dévoré le livre en 2 jours (je me demande encore comment j'ai eu la patience d'attendre sa sortie poche pour le lire). Une chose est sûre, le cliff hanger du tome 2 me donne envie de me jeter sur le tome 3, avant d'entamer le cycle de la tour de garde. 

Ce livre de fantasy francophone est une très belle découverte. Tout d'abord c'est très bien écrit, on se projette très bien dans cette ville similaire au Amsterdam historique.

J'ai aimé les réflexions sur l'éducation (avec notamment une éducation plus humaniste des personnages principaux, en décalage avec leurs pairs).

L'imaginaire se fait un peu attendre mais il parsème l'histoire sans en être le coeur pour l'instant, je suis très curieuse de voir le tournant qu'il va prendre dans le tome 2.

Je suis toujours très intriguée par l'idée de concevoir un monde de fantasy à quatre mains et ensuite d'écrire chacun sa trilogie. J'ai bien l'intention de continuer cette saga et de la compléter avec la Capitale du Sud.

Je suis sincèrement déçue de l'histoire. Je me suis forcée à la finir, les choses devenaient vraiment longues. Rien n'a voir avec le style de l'auteure qui correspond vraiment à son histoire. Mais le récit ne m'a pas du tout plu. C'est vraiment une opinion personnelle, car je comprends tout à fait qu'il peut être aimé ! Des descriptions sans trop y en avoir, un univers cohérent, une touche de mystère, d'accord. Mais je n'ai pas accroché, ni au récit, ni aux personnages...