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Critique de Valmyvoyou_lit
A la demande du Président de la République, sous la responsabilité du Ministre de l'Intérieur, une opération de communication est mise en place pour montrer la synergie entre les services de police et de gendarmerie et faire naître des vocations dans la jeunesse. Une célèbre influenceuse servira de vitrine. La capitaine de police, Agnès Demare, est choisie, à son corps défendant. Pendant deux mois, elle sera suivie dans son quotidien par Jade Arroyer de la chaîne « Jane a dit ». En rémission d'un cancer et en instance de divorce, Agnès a la sensation que c'est une manière de l'évincer. Elle accepte, néanmoins, cette mission.
Accompagnée de Jade, elle part à Lambecq, où le corps d'un adolescent a été retrouvé crucifié ; sa soeur, elle, est introuvable. A-t-elle été enlevée ? Huit ans plus tôt, Maëva, une petite fille de huit ans, a disparu au même endroit. Les faits sont-ils reliés ? le sont-ils, également, avec une autre affaire ? Nous passons de l'une à l'autre, guidés par la temporalité indiquée par Gérard Saryan.
Au même moment, un tueur en série se réveille d'un coma de trois ans. Après son arrestation, il avait tenté de se suicider. Il prétend être amnésique et il semble traumatisé par la révélation de ses crimes passés. Évidemment, les familles de ses victimes ne peuvent l'entendre. Confrontée au pire de la nature humaine, Jade prend conscience de l'investissement des forces de l'ordre et des difficultés de ces professions. J'ajoute que c'est une jeune femme qui a bon goût : elle connaît Léopoldine Courtecuisse.
Les affaires sont complexes, les investigations sont nébuleuses, les affaires s'entremêlent, le passé et le présent se télescopent, pourtant jamais l'auteur ne nous lâche, même s'il joue avec nos réactions et nos interprétations. Les faits s'ajoutent aux autres, multipliant les directions : nous nous laissons entraîner par le rythme effréné des évènements. Ces derniers nous effraient, nous comprenons que certains faits sont inéluctables et notre impuissance nous meurtrit. Nous sommes happés par le suspense. Les rebondissements s'enchaînent dans un tempo à couper le souffle, mais aucun n'est en trop. Notre respiration se coupe, aussi, à la moindre occasion, nous reprenons une bouffée d'air, mais l'auteur nous assène une nouvelle urgence ou de nouveaux questionnements. J'avais adoré Sur un arbre perché (les deux peuvent se lire indépendamment), j'ai encore plus aimé L'Ombre du prédateur. J'ai hâte de découvrir l'opus suivant.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Accompagnée de Jade, elle part à Lambecq, où le corps d'un adolescent a été retrouvé crucifié ; sa soeur, elle, est introuvable. A-t-elle été enlevée ? Huit ans plus tôt, Maëva, une petite fille de huit ans, a disparu au même endroit. Les faits sont-ils reliés ? le sont-ils, également, avec une autre affaire ? Nous passons de l'une à l'autre, guidés par la temporalité indiquée par Gérard Saryan.
Au même moment, un tueur en série se réveille d'un coma de trois ans. Après son arrestation, il avait tenté de se suicider. Il prétend être amnésique et il semble traumatisé par la révélation de ses crimes passés. Évidemment, les familles de ses victimes ne peuvent l'entendre. Confrontée au pire de la nature humaine, Jade prend conscience de l'investissement des forces de l'ordre et des difficultés de ces professions. J'ajoute que c'est une jeune femme qui a bon goût : elle connaît Léopoldine Courtecuisse.
Les affaires sont complexes, les investigations sont nébuleuses, les affaires s'entremêlent, le passé et le présent se télescopent, pourtant jamais l'auteur ne nous lâche, même s'il joue avec nos réactions et nos interprétations. Les faits s'ajoutent aux autres, multipliant les directions : nous nous laissons entraîner par le rythme effréné des évènements. Ces derniers nous effraient, nous comprenons que certains faits sont inéluctables et notre impuissance nous meurtrit. Nous sommes happés par le suspense. Les rebondissements s'enchaînent dans un tempo à couper le souffle, mais aucun n'est en trop. Notre respiration se coupe, aussi, à la moindre occasion, nous reprenons une bouffée d'air, mais l'auteur nous assène une nouvelle urgence ou de nouveaux questionnements. J'avais adoré Sur un arbre perché (les deux peuvent se lire indépendamment), j'ai encore plus aimé L'Ombre du prédateur. J'ai hâte de découvrir l'opus suivant.
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