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Critique de 18432


Bien difficile de porter un jugement quelconque sur les réflexions d'un sage. Bien sûr, la forme est vieille de plus de 2 000 ans, mais le fond est intemporel. Et ce fond, c'est une leçon d'humilité, seule cohérente avec la fugacité et l'inconsistance de notre passage sur terre. C'est la vertu du détachement et de la simple acceptation du monde comme il est. C'est aussi une éthique de fidélité à notre raison intérieure, émanation divine qui seule doit guider nos actions, sans autre finalité que le respect et l'amour des autres et du monde. La rhétorique, autour de quelques idées fortes et louables, est belle et séduisante. Une manne pour les maitres à penser. J'ai quand même du mal à faire le lien de cette morale avec le Marc Aurèle de mon livre d'histoire, un empereur qui s'est illustré par la violence de sa lutte contre les Germains figurant sur la colonne à sa gloire à Rome, et par son massacre des chrétiens, notamment dans la région lyonnaise où périt sainte Blandine. Alors, vraies convictions ou marketing politique avant l'heure. Je soupçonne que malgré son image d'empereur philosophe, il y a des deux. Son image était d'ailleurs partout dans l'Empire et il fut, selon la tradition élevé au rang de dieu à sa mort. Bouddha, malgré son origine princière, était un gourou plus humble.
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