Dans la bourgeoisie londonienne des années 50, Antonia s'apprête à marier son fils. Femme indépendante et distante, elle observe le monde et les relations convenues. Elle est mariée à Conrad, homme manipulateur et cynique. Ils ne s'aiment pas et pourtant ils sont unis par un lien indéfectible que
Elizabeth Jane Howard va nous dépeindre à rebours. Car avant d'être épouse et mère, Antonia a été amante, fiancée et jeune fille...
Je ne comprends pas que l'oeuvre de l'autrice anglaise commence seulement à s'imposer aujourd'hui en francophonie... Fine observatrice de son temps et des moeurs, elle étale avec justesse et humour grinçant le milieu du XXe siècle avec une écriture maitrisée. "
La longue vue" est un roman atypique et familier qui ne peut laisser indifférent.
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