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Critique de aa67


Dans ce 3ème tome, Valentin Verne trouve enfin les secrets de ses origines.

Un bon melting pot entre des personnages ayant effectivement existé et des sagas qu'on peut en tirer.
Pour exemple ce vicaire, Casimir Perrier qui a bien existé ou notre très chère George Sand. Leur histoire se mêle à celles des personnages fictifs d'Eric Fouassier. Certains des personnages nous les avons déjà croisés dans les deux précédents tomes tels que Vidocq ou l'inspecteur Valentin Verne. D'autres apparaissent comme l'espiègle policière Aglaé à laquelle Eric Fouassier confère des atouts amoureux. Choléra et meurtres nous emporteront dans ce monde mi-réel, mi-fictif.
Je conseillerais de les lire dans l'ordre ; démarrer par celui-ci serait dommage, voire par moments, légèrement frustrant (je cela car je n'ai lu que le 1er tome et cela m'a gêné aux entournures).

Paris 1832, une ville et une époque où il ne fait pas bon être pauvre ; la peur bleue rode et achève son homme. le quartier de Saint-Merri est devenu un cauchemar et la scène de meurtres monstrueux. Trois cadavres mutilés nécessitent le professionnalisme de Valentin afin d'en retrouver les meurtriers. Vidocq, chef de la sécurité est quant à lui occupé à retrouver trois éminents savants intervenantsdans la lutte contre le choléra. le ministère est accroché aux basques de ce dernier et rajoute une pression supplémentaire pour accélérer le rythme.
Entourloupe, escroc repenti, trouve une juste place au milieu d'autres personnages tels que Tafik, le majordome de Valentin. Même si la vie personnelle de Valentin ne prend que peu de place tout le long du livre, la fin en éclaircira un flou préexistant dans les précédents tomes.

Comme toujours, l'auteur semble s'être bien documenté sur la vie des parisiens de cette époque. le côté occulte de ce pan de l'histoire française se trouve en bonne place entre suspens, mystères et canailleries. Les chapitres étant courts, on se dit encore un chapitre, puis un autre ; de rebondissements en avancées de la fiction, on ne voit plus le temps passer. Les 375 pages (postface incluse) sont si denses qu'elles pourraient nourrir une de ces séries dont notre culture cinématographique raffole.

Les thèmes choisis fonctionnent à tous les coups : par moment, on serait tenté de dire qu'ils en sont même trop faciles, trop vendeurs. Disons que la ficelle de l'auteur pour arriver à ses fins, est d'un niveau inférieur à celui de la mise en place du scénario. Une des parties que j'ai particulièrement appréciées, c'est celle sur le thème de la médecine légale et de ses débuts scientifiques. Mais cette appréciation est probablement déformée par mes différentes formations scientifiques.

N'étant pas parisienne, le Paris de Fouassier m'est pourtant apparu familier. Je m'y suis baladée comme si j'étais au XIXé siècle. Il a dépeint de la meilleure manière qui soit une ville prise par les affres de la maladie et de l'escroquerie.
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