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Critique de Lesperanza


Après avoir récemment terminé "Phobos" de Victor Dixen, je suis tombée sur "Extincta" à la bibliothèque, peu de temps avant l'annonce du reconfinement. La belle couverture m'a fait de l'oeil et le résumé m'a intrigué et donné envie. Ayant déjà lu "Animale" et "Phobos", je savais que j'avais des chances d'aimer ce livre.
Et autant le dire de suite, mais j'ai beaucoup aimé !

On est plongé dans un monde bien éloigné de notre époque actuelle. Ce monde est tellement différent du nôtre qu'on pourrait avoir l'impression que c'est de la fantasy !
Très vite, j'ai plongé dans cet univers ravagé par les conséquences écologiques. Tout au long de la lecture, nous avons un compte à rebours qui ne fait qu'augmenter la tension et le stress chez nous lecteur.
J'ai adoré parce que ce livre nous fait prendre conscience qu'en tant qu'êtres humains du XXIème siècle, nous sommes encore dans la possibilité de faire bouger les choses. On PEUT changer les choses et prendre plus de mesures pour l'environnement. Et ce livre, quelque part, c'est une claque. Vraiment. J'ai aimé ce message environnemental, qui était déjà passé dans "Phobos". A part que, là, c'est un sujet clé du roman, puisque le monde dans "Extincta" est brisé à cause des conséquences de nos actes, nous êtres humains vivant au XXIème siècle.

Ayant 15 ans, je fais partie de cette génération qui va vraiment devoir faire face aux conséquences du réchauffement climatique et des problèmes environnementaux. Cette cause qui est l'environnement me touche énormément. Je ne dis pas que je suis la personne la plus écolo du monde, mais je me sens immensément concernée et j'en suis bien consciente : je veux que les choses changent et que les gens se rendent compte de la gravité de la situation. Parce que sinon... lisez Extincta pour comprendre où cela peut nous mener.

La situation est clairement peu enviable, comme beaucoup de récits post-apocalyptique. La Terre en est à un stade inimaginable, les ressources que nous avons aujourd'hui en 2020 sont disparues depuis longtemps. Durant le récit, nous suivons deux personnages : Astréa et Océrian (note : j'adore le nom des personnages d'ailleurs, je trouve ça incroyablement stylé :)), issus de deux milieux opposés, et pourtant victimes tous les deux d'injustice au début du roman. J'ai très vite eu beaucoup d'empathie pour les deux.

J'ai adoré le passage où nos personnages rencontrent Hippocampos ; quand ce dernier parle d'objets ("chats", "livres", "bibliothèque", "docteur"), et cite des grands noms tels que "Baudelaire", "Molière" ou les "soeurs Brontë". Ces références m'ont fait sourire... elles paraissent si lointaines quand on est dans l'époque du livre ! N'empêche que c'est passionnant, comment il tente de comprendre une époque révolue depuis longtemps ! J'avais envie d'entrer dans le roman, apparaitre devant eux et tout leur raconter en détails sur le XXIème siècle...

Bref ! C'était tout simplement un livre magnifique que je suis très heureuse d'avoir découvert ! Je n'ai pas eu de coup de coeur pour les personnages (même si j'ai beaucoup aimé Astréa !), c'est pour cela que j'ai mis 4/5, mais ça reste une histoire incroyable au sujet important !
A lire de toute urgence :)

Je conclus cette critique avec des mots que j'ai lu dans la courte présentation de l'auteur, et qui m'ont profondément heurté : « Alors que le climat se dérègle dangereusement et que la sixième extinction de masse a commencé, Victor Dixen imagine le pire des futurs - celui que nous, humains du XXIème siècle, pouvons encore éviter... »
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