Liste créée par Kittiwake le 30/10/2013
38 livres.
Angoisse de la page blanche, pression de l'éditeur, manuscrit refusé...Tout cela fait le terreau d'intrigues nombreuses, récentes et plus anciennes, polars, thrillers, aventures ou littérature romanesque
A qui David Lodge veut-il dire ses quatre vérités ? A Adrian, l'écrivain qui ne se remet pas d'un premier succès ? A Eleanor, sa femme, avec laquelle il vit retiré à la campagne ? A Sam, leur ami d'université qui a réussi à Hollywood dans les feuilletons télévisés ? A Fanny Tarrant, la jeune journaliste effrontée qui publie des articles féroces ? Brillant, toujours drôle, David Lodge s'intéresse aux conflits entre littérature et exigences médiatiques. L'œuvre de David Lodge est importante. Il est membre de la Société royale de littérature
Martin Eden, le chef-d'œuvre de Jack London passe pour son autobiographie romancée. Il s'en est défendu, disant que Martin n'était pas socialiste mais individualiste et que son histoire avait été écrite en protestation contre la philosophie de Nietzsche. Il y a plus d'une ressemblance entre l'auteur et le héros : ouvrier devenu romancier célèbre, invité dans les salons, amoureux d'une riche jeune fille qui ne le comprend pas, ex-prolétaire ne se reconnaissant pas dans le prolétariat et qui n'aura jamais sa place chez les bourgeois.
Deux mois après la mort du célèbre romancier Sebastian Knight, son jeune frère entreprend d'écrire sa biographie, de démêler le vrai du faux d'une destinée hors du commun. Qui était Sebastian Knight ? L'écrivain respecté, salué par ses pairs, ou l'homme secret profondément marqué par deux étranges histoires d'amour ?Sous la forme d'une enquête haletante, le premier roman que Nabokov signa en anglais constitue une réflexion amère sur l'impossibilité de parvenir à connaître la vraie vie d'un autre être, fût-ce du plus proche.
Hubert Nyssen est le fondateur des éditions Actes Sud. "Oui, mais avec le temps, je vous le dis, Zeg n'avait jamais fait bon ménage. Le temps n'est pas doué de parole, ils ne faisaient donc pas de scènes, mais c'était tout comme. Depuis l'origine du monde pensant, avait écrit l'auteur de ce traité, les esprits avancés n'avaient eu souci plus pressant que d'embastiller le temps dans leurs propriétés : les philosophes dans les concepts, les peintres dans les toiles, les musiciens derrière leurs portées, les architectes dans les volumes, les poètes dans les vers, les dramaturges dans leurs scènes, et les romanciers, ah oui...les romanciers dans les chapitres de leurs livres."
L’œuvre s’ouvre sur le séjour du narrateur chez Gilberte de Saint-Loup à Tansonville. Une lecture d’un passage inédit du journal des Goncourt entraîne le narrateur dans des réflexions sur l'art et la littérature,
A Paris vers 1895, quelques romanciers sont en quête de leurs personnages. En effet, il advient parfois à ceux-ci de sortir du manuscrit qui les élaborait et d'aller se promener dans le vaste monde où il leur arrive d'autres aventures. D'autres? ou les mêmes? Quand Icare, par exemple, s'intéresse à l'avenir des moyens de transport, aura-t-il le destin que son nom peut suggérer? Quelle fin lui prépare son auteur? Et de quel auteur s'agit-il?
Cette œuvre de Nathalie Sarraute ne comporte ni personnage ni intrigue. Son héros est un roman, Les Fruits d'Or, et elle a pour sujet les réactions que ce roman et l'accueil qu'il reçoit provoquent chez ceux qui l'aiment ou le rejettent
Qu'est-ce qu'un poète pour Mario Jiménez, le petit facteur de l'île Noire, dont l'unique client n'est autre que Pablo Neruda ? Quelqu'un qui sait mieux que quiconque manier les phrases et qui l'aidera donc à faire la cour à Béatrice, la fille de l'aubergiste ? Neruda se laisse séduire par le petit facteur en quête d'un " art poétique ". Et Mario, impressionné, va découvrir la " force du verbe ". Une grande tendresse s'établit entre ces deux " hommes de lettres ". Mais les rivages marins s'obscurcissent bientôt, jusqu'à la tragédie finale : la mort du poète, et au-delà celle d'Allende et de la démocratie chilienne
Roman ayant pour héros un jeune américain, écrivain débutant, venant du Sud, qui se lie d'amitié avec Nathan Landau et sa magnifique petite amie Sophie, survivante d'un camp de concentration nazi.
Gene est un jeune écrivain qui a rencontré le succès avec un premier livre. Abordant son deuxième ouvrage, il connaît l'angoisse de la page blanche. Errances dans les rues de Montparnasse, multiples aventures féminines et masculines dans les boîtes de nuit, rien ne peut le soustraire à ce désir d'une écriture qui se refuse à lui. Sa hantise devenue destructrice le poussera à chercher refuge dans un hôpital psychiatrique. Mais la création retrouvée peut-elle conjurer la mort ?
Romain Gary raconte son enfance, sa jeunesse, depuis ses premières années passées à Vilna, ville lituanienne successivement russe et polonaise, qu'il appelle de son nom polonais Wilno dans son livre, après avoir parcouru la Russie avec sa mère, une ancienne actrice juive qui l’élève seule.
Le récit reprend ensuite dans son enfance. La mère de Romain rêve qu'il devienne célèbre : il essaie donc toutes sortes d'activités artistiques, peinture, musique et danse, et ne se trouvant pas de talent dans aucune d'elles, se tourne vers l'écriture
Ce recueil rassemble des textes de Jean-Pierre Enard (mort à 44 ans en 1987) parus en revues ou dans des journaux. Il y évoque sa vision de la littérature, les ravages du nouveau-roman sur la littérature d’aujourd’hui, il y loue les écrivains de sa famille (Perros, Guérin, Calet, Reverzy,...), il se penche sur une génération en mal de repère, la sienne, celle des ex-soixante-huitards.
Dans un texte intitulé Le Goncourt aux enchères, par exemple, il nous conte comment François Nourissier, un matin, en a eu assez des tractations autour du Prix Goncourt et décida de.... le mettre aux enchères. Enard nous décrit la vente, la rage des éditeurs obligés de lâcher prise devant le pouvoir financier de Bernard Tapie ou de stars du show-biz qui veulent se payer le Goncourt ! Et la chute est à la hauteur de la farce...
Août 1855. Paris en liesse accueille sa première Exposition universelle et s'apprête à recevoir la reine Victoria. Jules Verne, qui n'a alors que vingt-sept ans, s'efforce tant bien que mal de vivre de sa plume: il écrit du théâtre, des nouvelles, des chansons, mais sans grand succès.
La bouquinerie Aux invendables est à l'image de Paul, le libraire, qui a voulu faire de son cintre " un refuge pour auteurs oubliés avant qu'ils ne meurent ". Ce misanthrope en mal de fraternité verra bientôt sa vie enchantée après sa rencontre avec Borinka, un vieil homme au comportement d'enfant immortel qui a fait de la provocation un art de vivre. Cette amitié faite d'orages, de rires et d'outrances a pour terrain de jeux Paris
L'auteur imagine les derniers jours de Stevenson, l'auteur souffreteux (né en 1850 à Edimbourg et décédé en 1894 aux Samoa), fait alterner une voix narrative avec des extraits de son journal intime fictif. Une fausse biographie, donc, en forme de roman d'aventures, d'interrogations sur la littérature et la vie
Marguerite n'est pas toujours là. Elle a deux enfants et un mari. S'il est réellement amoureux d'elle, le narrateur regrette parfois les histoires sans lendemain qu'il vivait avant de la rencontrer. Il s'interroge sur la signification de cette histoire, et sur le roman qui pourrait la raconter.Fasciné par un vieil écrivain allemand du nom d'Eckermann, il parvient à faire sa connaissance et à évoquer devant lui son manuscrit resté inachevé.
Inspiré à Balzac par son expérience d’imprimeur, il raconte l’échec de Lucien de Rubempré, jeune provincial épris de gloire. Le parcours malheureux et nourri d’impardonnables faiblesses du « grand homme de province » (périphrase récurrente), alternativement héros et antihéros, est sans cesse aggravé par les contrepoints de deux cercles vertueux : la famille de Lucien et le Cénacle des vrais grands hommes. Les « illusions perdues » sont celles de Lucien face au monde littéraire et à son avenir, mais aussi celles de sa famille envers ses capacités et ses qualités humaines.
L'Emploi du temps est le récit de la vie d'un jeune Français, Jacques Revel, effectuant un stage d'un an dans la société Matthews and Sons dans la ville imaginaire de Bleston-on-Slee, en Grande-Bretagne1. Revel fait lui-même le récit des évènements qui lui arrivent pendant cette période d'un an, écrivant sur des feuilles de papier vierge sur lesquelles il note la date de chaque jour.
Le luxe et la chance de l'écrivaillon résident dans son peu d'épaisseur, presque son absence. Comme le moussaillon ou le novice, il ne fait pas le poids, il est seulement quelqu'un qui se met à écrire. L'enfance de l'écriture. À l'abri de sa petite taille et de sa jeunesse, il explore les territoires du livre, il s'initie à la description, il entame une collection de citations, et surtout, il apprend, il imite, il regarde, il rêve ses premières histoires, il a peur de ses lignes, il craint qu'on puisse l'y reconnaître. Éternel débutant, il commence des romans qu'il n'achèvera jamais.Comme tous les créateurs, l'écrivaillon souffre de ce qu'il invente. Un temps pour l'angoisse, un temps pour l'écriture, un temps pour l'angoisse de l'écriture, peut-être la page se découpe-t-elle ainsi, du jour où l'on découvre la fureur incorrigible d'exister dans un livre.»Régine Detambel.
En 1964, un jeune adolescent algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père, officier lui-même, a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, le futur soldat se découvre néanmoins des dons inattendus. On se méfie d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui, si étrange, d'écrivain ? Trente ans plus tard, le nom de Yasmina Khadra apparaît dans les librairies. Au plus fort de la tragédie algérienne, ses romans policiers témoignent de l'horreur. Qui massacre des innocents par milliers ? Pourquoi ne veut-on pas entendre la vérité ? Dès lors, l'auteur masqué se devait de révéler sa véritable identité. Voici le récit de la plus singulière des aventures, celle d'un enfant de troupe qui allait devenir ce témoin gênant, cet accusateur, ce grand écrivain.
Misery est un roman de Stephen King publié en 1987. Dans ce roman, un écrivain est recueilli après un grave accident par l'une de ses admiratrices, qui découvre que l'auteur a tué son personnage favori dans son nouveau livre et décide de le pousser à la ressusciter en employant des moyens extrêmes
Accablé par l'avalanche des manuscrits, Cyril Cordouan, directeur des éditions Fulmen fonde sur le modèle des Alcooliques anonymes l'Association des auteurs anonymes. Son objectif ? Désintoxiquer les graphomanes que leur passion rend malheureux sans leur laisser la moindre chance d'entamer une quelconque carrière littéraire.