C'était la mode hollywoodienne, en ces temps-là, d'avaler un somnifère ou deux pour mieux s'endormir, et des stimulants pour se réveiller, le tout sur fond d'alcool, et Marilyn en était devenue dépendante. Personne n'avait pris soin de la star; personne n'avait veillé sur elle. Jour après jour, on apaisait son mal-être en lui distribuant des cachets comme si c'étaient des confiseries, sans le moindre scrupule, ainsi qu'elle avait vu Paula Strasberg le faire de ses propres yeux.