Dans la steppe, nul autre choix que d’avancer. L’homme ne fait que passer. Toute halte est sursis. Le paysage, les ressources, le ciel et l’horizon, tout concourt au mouvement. Voilà d’ailleurs pourquoi les hordes mises en branle ont traversé le continent entier sans s’arrêter, foulant la terre tant qu’il y en avait sous le sabot de leurs bêtes.
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