Interview de Paullina Simons :) sur la saga "Tatiana" et sa vie
Dimitri lança la conversation sur l'amour:
- Dites-moi, les filles, c'est quoi pour vous l'amour?
Le visage de Dasha s'illumina. Elle se tourna vers Alexandre, le dévorant des yeux:
- L'amour, c'est quand il vient comme il l'avait promis, quand il arrive en retard mais demande pardon, quand il ne regarde aucune autre fille... Que penses-tu de ma définition, Alex?
- Excellente, Dasha, excellente.
Tatiana toussota. Dasha se tourna brusquement vers elle.
- Que se passe-t-il, soeurette? On dirait que tu n'es pas d'accord, ajouta-t-elle en riant.
- Si, mais... (Elle hésita un instant). Tu décris ce que c'est qu'être aimé. L'amour, c'est ce qu'on donne, pas seulement ce qu'on reçoit, non?
- Tania, arrête de pleurer. Tu imagine ce qu'un homme peut penser si sa femme fond en larmes dès qu'il la touche?
- Qu'il est tout ce qu'elle a. Qu'il est toute sa vie.
Elle ne saurait jamais ce que son innocence représentait à ses yeux. Elle s'était offerte a lui dans la tente, au bord de la Kama, uniquement parce qu'il était le seul qu'elle eût jamais aimé. Il n'avait jamais connu de fille vierge. Il ne la méritait pas. Mais elle l'avait baptisé avec son corps. L'homme qu'il avait était avait disparu et s'était réincarné grâce à une âme et un cœur purs envoyés par Dieu.
Saluer un Führer ou saluer Staline, au fond quelle différence ? De toute façon, on ne sera jamais libres, on sera toujours des esclaves. Au moins on aura à manger. Bien sûr, je préférerais une vie libre, mais la vie _ libre ou pas _, c'est toujours mieux que pas de vie du tout, non ?
Oui, nous marchons seuls en ce monde, mais parfois la chance met sur notre chemin quelque chose ou quelqu'un qui nous donné une raison de vivre dans cet univers de solitude.
─ Mon heure a sonné l'an dernier, reprit-il. Là, je vis mon bonus. Et vous vivez le vôtre. Alors voilà les deux seules questions qui doivent vous préoccuper. Ce sont celles que les Égyptiens se posaient pour déterminer quel genre de vie les attendrait après la mort.
─ Après la mort? répéta-t-elle.
─ La première question était : Avez-vous été heureux? Et la seconde : Avez-vous donné du bonheur aux autres?
"Let us go home. I will make love to you ! "
Et soudain, sous le soleil radieux, George Quinn découvrit à soixante-cinq ans qu'il ne demandait qu'une chose, qu'on le laisse tranquille. Après avoir connu pendant un demi-siècle le stress permanent du métier de journaliste, il aspirait au calme.
(...) expliquez-moi pour ma mère. Elle a beaucoup souffert, et pourtant rien ne semble la réconforter.
─ C'est qu'elle doit trouver beaucoup de réconfort dans sa souffrance.
Ce ne serait pas un politicien s'il n'avait pas d'aventures ! C'est à ça qu'on les reconnaît, ils ont toujours le pantalon baissé sur les chevilles.