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Critiques de Olivier Lécrivain (7)
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Les Braqueurs du crépuscule

Présenté sous forme de journal intime, ce roman raconte l’histoire de Brice et de Florence. Brice est convoyeur de fonds dans la journée et se transforme en chef d’une bande de braqueurs la nuit. Cela fait six mois que cet ancien militaire, passionné d’armes à feu, tient un journal intime dans lequel il exprime ses états d’âme et son inappétence à vivre. Sa seule bouée de sauvetage s’appelle Florence, une jeune lycéenne un peu paumée et qui noie son mal être auprès de lui. « Je t’aime plus que moi-même » lui a-t-il écrit sur un post-it avant de partir travailler… Trop occupé à se regarder écrire et à brûler sa vie par les deux bouts, Brice en oubliera que le destin peut se montrer parfois cruel…



Olivier Lécrivain n’a pas volé son patronyme et son talent s’exprime dans chacune des pages du roman, véritable cocktail explosif concocté dans un savant dosage de violence et de romantisme. Les parcours initiatiques et chaotiques des deux amants sont longuement et finement analysés, délivrant toute la dramaturgie de deux êtres cabossés par la vie.

La dernière partie du récit consacrée à Florence est un mélange complexe d’émotion, d’amertume, d’agressivité et de doute. Cette apothéose de sentiments confus débouchera sur un épilogue laissant tout de même entrevoir une lueur d’espoir, au bout du long et sombre tunnel que la jeune femme traverse.



A la faveur d’un style littéraire argotique et élégamment grossier, l’auteur jongle avec les métaphores, utilisant un jeu de langage plaisant, truffé d'humour et de néologisme, digne des « San Antonio » de Frédéric Dard. Fort heureusement, ce choix d’écriture apporte un peu de légèreté, rompant ainsi avec la longueur parfois pesante du récit.

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Black Berry ! 10 Petits Meaulnes

Avec cet ouvrage publié en 2014, les « Black Berrystes » ont récidivé, en célébrant à leur manière le centenaire de la Première Guerre mondiale. A cet effet, ils ont choisi d'évoquer l'oeuvre d'Alain Fournier, disparu en septembre 1914 près de Verdun. Cet hommage singulier s'inscrit en filigrane des dix nouvelles qui composent ce recueil.



Et pour faire honneur à ce thème éminemment historique, les auteurs nous entraînent à nouveau entre Châteauroux, Vierzon et Bourges, à la découverte de nouveaux récits insolites, susceptibles de nous faire frissonner. Empruntant des styles d'écriture différents et dotés d'un génie créateur indéniable, ils nous font découvrir des portraits de criminels atypiques, notamment : un tueur à gage, passionné par la lecture du « Grand Meaulnes » et dont la grande naïveté causera la perte, ou bien un commissaire de police qui paiera de sa vie son obstination à vouloir retrouver le meurtrier d'Yvonne de Galais, ou encore un jeune homme amoureux et un peu trop rêveur, s'imaginant que le roman d'Alain Fournier pourrait, à coup sûr, lui sauver la mise. Cependant, je ne vous en dis pas plus et je préfère vous laisser découvrir la suite de ces nouvelles noires dont les intrigues sont aussi palpitantes que plaisantes à lire. Bonne lecture !

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Les poings serrés

C'est un roman pour ados que j'avais souvent croisé sur les rayonnages sans prendre le temps de le lire.

Dans un village de la campagne poitevine, le jeune apprenti du ferronnier, enfant de l'assistance qui a connu la maison de redressement - et par-dessus tout métis ! - fait jaser parce qu'il est différent et qu'on lui imagine les pires vices.

C'est vrai qu'il sait se battre , est passé de famille d'accueil en famille d'accueil, enchaînant les bêtises, mais là il semble avoir trouvé sa place. Son patron (et famille d'accueil) est bienveillant, il aime apprendre ce métier et travaille dur... et il est amoureux de la belle Sylvie qui fait le service et la plonge à l'auberge.

Mais c'est sans compter sur Joël, qui a des vues sur Sylvie. Et sur la mort mystérieuse de Dédé, le père alcoolique de celle-ci, qui coïncide avec l'accident de mobylette qui a laissé notre héros amnésique.

Un récit bien mené dans lequel on voit Loïc lutter contre une fatalité qui voudrait qu'il retombe toujours dans les mêmes travers violents et délinquants sans aucune chance de s'en sortir.
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Black Berry ! 10 Petits Meaulnes

Associer « polar » et « Berry » ? Audacieux ! C’est pourtant bien ce que nous proposent La Bouinotte et son collectif d’écrivains berrichons. Il n’y a pas deux semaines de cela, le nom de cette maison d’édition ne m’évoquait rien d’autre qu’une vague image de galette aux pommes de terre sur fond de tourisme local. C’était sans compter cette intrigante collection de romans policiers subtilement nommée « Black Berry ».



C’est à l’occasion du premier salon du livre d’Henrichemont (super initiative, au passage, et dont la réussite est à souligner) que ce titre en forme d’interjection a retenu mon attention. Des polars ? bof. Pas mon genre, je n’en lis jamais. Mais des polars dont l’intrigue se situe chez moi et qui, en plus, semblent s’amuser avec Le grand Meaulnes ? Cela a suffi pour me convaincre, d’autant plus que Pierre Belsoeur (un des auteurs), interpellant ses futurs lecteurs de derrière son stand, me l’a fort bien vendu.



10 auteurs de romans policiers made in Berry se sont réunis ici pour célébrer, à leur façon, le centenaire de la Première Guerre mondiale et de la mort d’Alain-Fournier. Ce recueil nous propose donc 10 nouvelles noires, dont l’action se situe souvent entre le Cher et l’Indre. Ce sont ainsi 10 styles différents que nous découvrons, sorte d’échantillon de Black Berry, comme une invitation à suivre les auteurs que l’on aura préférés.



Point commun entre toutes ces nouvelles (à part les cadavres, évidemment) : Alain-Fournier, qui sert de fil rouge au recueil...



Critique complète à retrouver sur forty-five weeks ;-)
Lien : https://fortyfiveweeks.wordp..
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Le Poète assassin

Le malaise d’un adolescent dont les parents se séparent entre en résonances avec un mystère lié à la maison du poète mystérieuse demeure abandonnée sise dans une localité voisine. Voici campé le décor d’un récit qui flirte avec différents genres.

Voilà bien un étrange roman dont certains passages a fait ressurgir le club des cinq dans mon esprit en enrichissant le récit de références psychologiques, poétiques.



Intrigue bien menée et qui invite à la réflexion sur des thèmes tels que le hasard et le destin, la psychologie inter-générationnelle, le délire, la maladie mentale.



Récit difficile à situer mais d’un contenu riche et complexe. Je n’avais pas été attentive dès les 1eres pages et j’ai du les relire. Ensuite, j’ai poursuivi le récit d’une traite, l’intrigue nous tient, menée avec une singulière exaltation quelque peu iconoclaste, jubilatoire.





Ce roman m’a déconcertée et en même temps il m’a séduite, j’ai été saisie par l’intrigue et certaines questions résonnent encore en écho de cette lecture.



A découvrir et -si vous êtes prof de français ou de littérature – à faire découvrir et explorer en classe.



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Le Roi de terre d'Ombre

Je ne saurai vous donner un résumé plus détaillé car il n'y en avait pas et le premier défaut de ce livre est qu'il est plutôt brouillon. Après lecture de la 4ème de couverture, on s'attend à une histoire d'adolescent accro, enfermé dans son monde. Mais le roman ne s'arrête pas à ça, voire laisse peu de place au développement de cette intrigue. L'auteur a voulu (je pense), mêler un peu les genres tout en avertissant des problèmes d'internet et de l'enfermement des jeunes. Cependant, le résultat est beaucoup trop brouillon à mon goût et pendant une bonne moitié du roman, on ne comprend pas du tout où cette lecture nous mène.



Je me suis tout de même accrochée et j'ai découvert une intrigue à la Monte Cristo mais en beaucoup, beaucoup moins convainquant. Je ne vous en dit pas plus, pour ne pas vous spoiler, mais une vengeance se déroule dans ce roman, un peu comme dans le roman d'Alexandre Dumas, mais on a du mal à y croire, et cela m'a vraiment gâché le plaisir.



De plus, je n'ai eu aucun attachement pour les personnages qui étaient trop peu creusés et n'avaient quasiment aucune aspérité.



Pour finir, j'ai très vite compris la révélation finale et le dernier chapitre ne m'a paru d'aucun intérêt.
Lien : https://aloiseuseo.wixsite.c..
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Le Roi de terre d'Ombre

Arnaud est passionné par le jeu de cartes Terre d'Ombre. Quand celui-ci est décliné en jeu vidéo, l'adolescent l'achète. Sa première quête est simple. Il doit devenir chevalier. Une quête parsemée d'embûches... Pendant ce temps, la petite ville de Fresnières est bousculée dans son quotidien par des évènements bizarres : piratage informatique, bétail tué, apparition d'une créature...



Le Roi de Terre d'Ombres a eu une naissance particulière. Olivier Lécrivain a écrit un chapitre par mois pendant une année scolaire. Suivi par une classe de 4ème, l'auteur a montré les rouages d'un roman.

L'ambiance hésite sans cesse entre polar et fantastique. Le Roi d'Ombre est-il réel ? Agit-il sur les habitants de Fresnières ? Plusieurs points de vues sont mis en place, mais ce n'est qu'au dernier moment qu'on découvrira les secrets de cette petite ville. Si le livre critique l'addiction et le marketing des jeux de cartes du genre "Magic", il s'attache à aller plus loin et évoque le difficile passage de l'adolescence.

Si les personnages sont complexes, les relations bien rendues, on ne peut s'empêcher de remarquer quelques cafouillages. Les changements de tempérament d'Arnaud sont trop soudains pour être totalement crédible. Certains personnages ne sont pas développés. Judith et Alban Novelac en particulier, alors que l'intrigue s'intéresse à eux.Ca ressemble plus à un envoutement ! Quant à la résolution du problème, il n'est fait qu'en partie. Aucun des protagonistes coupables ne sera sanctionné légalement. Des points noirs qui plombent ce sympathique roman.



Comme roman d'ambiance, Le Roi de Terre d'Ombre est une excellente lecture. Par son style et les différentes narrations, Olivier Lécrivain passe sans peine du fantastique, au polar en passant par "l'horreur". Si certains personnages ne sont pas assez développés, ça n'empêchera pas le lecteur de frissonner en compagnie d'Arnaud.


Lien : http://temps-de-livres.over-..
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