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Citation de CathPhanvan


Les privations demeuraient fraîches dans l’esprit de chacun, et les Français avaient besoin d’autre chose que de travail pour profiter de la vie. Enfin, les Français… Ceux qui avaient les moyens de se permettre ce luxe. Ainsi, on appelait « trains de plaisir » les locomotives qui quittaient la capitale en fin de semaine, déversant leurs centaines de touristes pressés de revêtir leur costume de bain une fois arrivés à destination. La femme aussi obtenait le droit de se réinventer. Finies les dix minutes de trempette réglementaires, dans une tenue inconfortable, à l’écart des baigneurs masculins. Depuis quelques années, les chariots à grosses roues, utilisés pour que leur inacceptable nudité soit exposée loin du rivage, avaient disparu. Désormais, on ne voyait plus que des corps de toutes natures, qui se dévoilaient de plus en plus au fur et à mesure que les mœurs évoluaient.
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